La police ghanéenne a secouru 57 Nigérians victimes de traite vers le pays d’Afrique de l’Ouest et a arrêté cinq personnes soupçonnées d’appartenir à un réseau de cybercriminalité et de traite d’êtres humains, ont annoncé les autorités jeudi.
La police a fait une descente mercredi dans un immeuble situé dans la banlieue de la capitale, Accra, où les victimes, âgées de 18 à 26 ans, étaient hébergées et forcées de participer à des arnaques amoureuses en ligne, a indiqué jeudi le Département des enquêtes criminelles dans un communiqué.
Les policiers ont saisi 77 ordinateurs portables, 38 téléphones portables, deux véhicules, trois téléviseurs et d’autres appareils connectés à Internet dans le bâtiment.
Les suspects auraient attiré leurs victimes en leur promettant des emplois lucratifs et d’autres opportunités au Ghana. "À leur arrivée, les victimes, âgées de 18 à 26 ans, ont été contraintes de participer à des arnaques amoureuses en ligne et à d’autres activités odieuses", a déclaré la police.
Les autorités ont précisé que toutes les victimes secourues recevaient les soins et le soutien nécessaires, sans indiquer quand elles seraient rapatriées dans leur pays d’origine.
La traite de ressortissants d’Afrique de l’Ouest à des fins d’escroqueries en ligne ou de prostitution est une pratique courante au Ghana, malgré de nombreuses opérations policières visant à réprimer ces crimes. Le ministère ghanéen du Genre, de l’Enfance et de la Protection sociale, l’agence gouvernementale chargée de l’application de la loi sur la traite des êtres humains, a indiqué dans un rapport publié cette année qu’il avait mené 79 poursuites et obtenu 54 condamnations entre 2023 et 2024.
Le mois dernier, Interpol a annoncé avoir coordonné une opération de répression de la cybercriminalité qui a conduit, dans 14 pays africains, à l’arrestation de 260 personnes soupçonnées d’escroqueries amoureuses en ligne et d’extorsion.
Au total, ces arnaques ont visé plus de 1 400 victimes, qui ont perdu près de 2,8 millions de dollars, selon l’organisation internationale de police. Interpol a précisé que les autorités ghanéennes avaient arrêté 68 suspects impliqués dans des escroqueries amoureuses et de "sextorsion". Ils sont accusés d’avoir utilisé de fausses identités pour tromper leurs victimes, leur soutirer de l’argent sous prétexte de frais d’expédition fictifs et enregistrer en secret des vidéos explicites à des fins d’extorsion
La police a fait une descente mercredi dans un immeuble situé dans la banlieue de la capitale, Accra, où les victimes, âgées de 18 à 26 ans, étaient hébergées et forcées de participer à des arnaques amoureuses en ligne, a indiqué jeudi le Département des enquêtes criminelles dans un communiqué.
Les policiers ont saisi 77 ordinateurs portables, 38 téléphones portables, deux véhicules, trois téléviseurs et d’autres appareils connectés à Internet dans le bâtiment.
Les suspects auraient attiré leurs victimes en leur promettant des emplois lucratifs et d’autres opportunités au Ghana. "À leur arrivée, les victimes, âgées de 18 à 26 ans, ont été contraintes de participer à des arnaques amoureuses en ligne et à d’autres activités odieuses", a déclaré la police.
Les autorités ont précisé que toutes les victimes secourues recevaient les soins et le soutien nécessaires, sans indiquer quand elles seraient rapatriées dans leur pays d’origine.
La traite de ressortissants d’Afrique de l’Ouest à des fins d’escroqueries en ligne ou de prostitution est une pratique courante au Ghana, malgré de nombreuses opérations policières visant à réprimer ces crimes. Le ministère ghanéen du Genre, de l’Enfance et de la Protection sociale, l’agence gouvernementale chargée de l’application de la loi sur la traite des êtres humains, a indiqué dans un rapport publié cette année qu’il avait mené 79 poursuites et obtenu 54 condamnations entre 2023 et 2024.
Le mois dernier, Interpol a annoncé avoir coordonné une opération de répression de la cybercriminalité qui a conduit, dans 14 pays africains, à l’arrestation de 260 personnes soupçonnées d’escroqueries amoureuses en ligne et d’extorsion.
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