​L'Ecole et l'université en ébullition, une plainte contre les Recteurs en vue... !

L'école publique sénégalaise renoue avec les grèves. Du moyen en passant par le secondaire jusqu'à l'enseignement supérieur, les enseignants sont en mouvement. Dans le moyen et secondaire, le grand, cadre qui était en grève, depuis quelque temps, ont durci le ton hier, ces enseignants ont marché de la place de l'Obélisque au rond-point de la Rts.

Ils ont décidé de faire face au refus du Gouvernement « d'appliquer l'ensemble des accords signés avec les syndicats d'enseignants le 17 avril 2014 et pour l'augmentation substantielle des indemnités allouées aux enseignants. D'autre côté, les camarades de Mamadou Lamine Dianté n'acceptent plus d'être les laissés-pour-compte d'une fonction publique marquée du sceau de l'injustice. Et de l'Inégalité.

Ils ont décidé de faire face au refus du Gouvernement « d'appliquer l'ensemble des accords signés avec les syndicats d'enseignants le 17 avril 2014 et pour l'augmentation substantielle des indemnités allouées aux enseignants. Le Syndicat autonome des enseignements du supérieur (Saes) est en grève pour montrer son désaccord face à la loi-cadre sur les universités. Depuis hier, le Saes observe 72 heures de grève. Il a programmé une réunion du bureau nationale demain samedi, à Thies.

Cependant, au rythme où vont les choses, la situation risque d'avantage d'être compliquée entre le Saes et les autorités étatiques. Selon Yankhoba Seydi, leur Syndicat a décidé de porter plainte contre les Recteurs des universités pour suspension de salaires. Les recteurs, explique-t-il, ont demandé, pendant même que les salaires étaient positionnés, aux agents de l'agence comptable d'exiger le blocage des paiements. Alors qu'ils n'en ont pas le droit » lance Yankhoba Seydi.