Le samedi 3 mai, à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, l’Agence de Développement et d’Encadrement des Petites et Moyennes Entreprises (ADEPME) a annoncé un appui financier à une douzaine de structures médiatiques, dans le cadre du Programme d’Appui à l’Accélération Industrielle, à la Compétitivité et à l’Emploi (PAAICE), financé par la Banque africaine de développement (BAD) depuis 2021.
Selon le CDEPS, ce soutien constitue un « véritable souffle de relance » pour des entreprises confrontées à des difficultés financières croissantes depuis près d’un an. Le processus, démarré en octobre 2024, a réuni les éditeurs de presse, l’équipe projet de l’ADEPME, ainsi que les cabinets Ibrahima Touré (ITO) et Alioune Touré (ATO), autour d’un plan de restructuration incluant protection juridique, relance économique, digitalisation et mobilisation de financements.
Le financement couvre 75 % de la subvention, dans le cadre du portefeuille « Fonds à frais partagés », et reste conditionné à la mobilisation préalable par chaque entreprise de sa quote-part de 25 %, comme l’exige la convention signée. Le CDEPS précise qu’aucun fonds n’a encore été versé, les conditions de décaissement n’étant pas encore remplies.
Le Conseil s’insurge contre ce qu’il considère comme une tentative de récupération politique par le ministère de la Communication, qui selon lui n’a joué aucun rôle dans le processus. Il critique par ailleurs le manque d’accompagnement institutionnel du ministère dirigé par M. Alioune Sall, notamment en ce qui concerne la gestion du Fonds d’Appui et de Développement de la Presse (FADP). Le CDEPS accuse le ministre d’avoir ralenti volontairement la distribution du FADP en 2024, entraînant le reversement du budget au Trésor, tout en affirmant que ce montant reste récupérable via une loi de finances rectificative.
Le communiqué fustige également une réforme en cours du décret régissant le FADP, jugée précipitée et unilatérale, sans concertation avec les professionnels du secteur. Il déplore en parallèle la paralysie du CORED (organe d’autorégulation) et l'inactivité de la Commission de la Carte nationale de Presse, qui n’a délivré aucun titre professionnel depuis plus d’un an.
Enfin, le CDEPS annonce avoir déposé un recours en référé auprès de la Cour suprême le 2 mai 2025 pour demander la suspension des assignations de "cessation immédiate de parution ou de diffusion" adressées à certaines entreprises de presse. Une procédure au fond est également engagée pour contester l’arrêté du ministre de la Communication à l’origine de ces assignations.
Selon le CDEPS, ce soutien constitue un « véritable souffle de relance » pour des entreprises confrontées à des difficultés financières croissantes depuis près d’un an. Le processus, démarré en octobre 2024, a réuni les éditeurs de presse, l’équipe projet de l’ADEPME, ainsi que les cabinets Ibrahima Touré (ITO) et Alioune Touré (ATO), autour d’un plan de restructuration incluant protection juridique, relance économique, digitalisation et mobilisation de financements.
Le financement couvre 75 % de la subvention, dans le cadre du portefeuille « Fonds à frais partagés », et reste conditionné à la mobilisation préalable par chaque entreprise de sa quote-part de 25 %, comme l’exige la convention signée. Le CDEPS précise qu’aucun fonds n’a encore été versé, les conditions de décaissement n’étant pas encore remplies.
Le Conseil s’insurge contre ce qu’il considère comme une tentative de récupération politique par le ministère de la Communication, qui selon lui n’a joué aucun rôle dans le processus. Il critique par ailleurs le manque d’accompagnement institutionnel du ministère dirigé par M. Alioune Sall, notamment en ce qui concerne la gestion du Fonds d’Appui et de Développement de la Presse (FADP). Le CDEPS accuse le ministre d’avoir ralenti volontairement la distribution du FADP en 2024, entraînant le reversement du budget au Trésor, tout en affirmant que ce montant reste récupérable via une loi de finances rectificative.
Le communiqué fustige également une réforme en cours du décret régissant le FADP, jugée précipitée et unilatérale, sans concertation avec les professionnels du secteur. Il déplore en parallèle la paralysie du CORED (organe d’autorégulation) et l'inactivité de la Commission de la Carte nationale de Presse, qui n’a délivré aucun titre professionnel depuis plus d’un an.
Enfin, le CDEPS annonce avoir déposé un recours en référé auprès de la Cour suprême le 2 mai 2025 pour demander la suspension des assignations de "cessation immédiate de parution ou de diffusion" adressées à certaines entreprises de presse. Une procédure au fond est également engagée pour contester l’arrêté du ministre de la Communication à l’origine de ces assignations.
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