Ce matin, jeudi 26 septembre 2002 peu avant 23heures le joola chavire aux cotes gambiennes. Le bateau qui avait quittait Ziguinchor pour Dakar se retourner en un l’abs de temps. A son bord plus de 2000 passagers pour un navire qui devait transporter 550 personnes. 1863 personnalités de diverses nationalités ont péri dans cette tragédie selon le bilan officiel. Seul 64 rescapés ont été enregistrés. Ce qui fait de ce naufrage la plus grande catastrophe maritime au monde à devant le Titanic et ses 1500 morts. Sur les 1863 victimes seul 600 corps ont été retrouvés.
Immédiatement après le drame la responsabilité de l’Etat est évoquée à cause du retard dans les secours, mais aussi d’avoir précipité le retour du Joola dans les eaux, alors que les conditions sécuritaires n’étaient pas réunies. Les autorités prennent alors des sanctions disciplinaires contre les personnes considérées comme les responsables de cet accident. En outre une enquête judiciaire a été ouverte par le parquet de Dakar, mais le dossier sera classé sans suite en aout 2003. Motif, Il n’y a plus de responsabilité pénale après le mort du commandant du bateau, le capitaine Issa Diarra.
Cependant cette décision de la justice sénégalaise n’est pas du goût des familles des victimes françaises et Sénégalaises qui portent plainte en France. Le Tribunal de grande instance d’EVRY en France hérite alors du dossier. Quelques temps après, le juge en charge du dossier lance des mandats d’arrêt internationaux contre des personnalités Sénégalais pour leur présumé responsabilité dans le naufrage du bateau. On peut en citer le Premier ministre d'alors, Mama Madior Boye, les ministres Youssoupha Sakho et Youba Sambou chargé respectivement des Transport et des Forces armées , ainsi que le chef d’état-major général des armées, le Général Babacar Gueye. Ils sont inculpés pour homicide involontaire et non-assistance en personne en danger entre autres. Après plusieurs rebondissements les mandats d’arrêt contre Mame Madior Boye, Youba Sambou sont annulés en 2010, par la justice française, après quoi toutes les personnes citées ont aussi bénéficié un non-lieu 4ans plus tard, en 2014.
Le juge d’instruction français invoque comme argument l’idée d’engager des poursuites en France pour un accident survenue aux larges des côtes gambiennes. Un verdict dénoncé par les familles des victimes, lesquelles continuent toujours de réclamer justice et aussi le renflouement du bateau le joola.
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