C’est par le journal Al-Masry Al-Youm que le scandale est arrivé. Le journal, favorable au régime égyptien, a publié sur son site un article avec pour titre : « Arrestation d’un étudiant possédant le roman 1984 et un cahier avec des phrases sur le Califat ». Dans son article, Al-Masry Al-Youm affirme que le roman parle « de la dictature des régimes militaires ».
La nouvelle a provoqué d’innombrables sarcasmes sur la toile. Ceux qui avaient lu le roman de l'écrivain britannique, publié en 1949, s’en sont pris à la « bêtise » du gouvernement. Ces lecteurs se sont demandé s’ils étaient, eux aussi, coupables d’un crime imprescriptible. L’éditeur arabe du roman, lui, se frotte les mains : la nouvelle a été l’occasion d’en faire la promotion sur Internet.
L’affaire embarrasse le ministère de l’Intérieur, qui s’est embrouillé dans les explications : d'après les autorités, l’étudiant avait photographié des policiers devant l’université (visée le 22 octobre dernier par un attentat à la bombe) avec deux téléphones sans batteries, avant que l’on ne trouve le livre en sa possession. Un livre enseigné à la faculté de lettres de l’université.
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