Sans doute le scandale de l’année qui a laissé plus d’un dans la tourmente selon Jamra, l’Imam Massamba Diop et Cie qui commencent par l’affaire de drogue au niveau de l’Office Centrale de Répression du Trafic Illicite de Stupéfiants (OCRTIS) condamnent fermement « la sombre affaire de trafic de cocaïne » qui lâchent-ils, a laissé des « stigmates dans une sphère présumée au-dessus de tout soupçon : la Police d’Etat ». « Cet incident a été mal perçu par l’opinion publique et a installé un manque de confiance sur la police » regrette l’ONG qui poursuit avec la drogue qui a été aussi l’actualité surtout dans les lycées.
« L’alcool dans les lycées et collèges n’a pas été en reste. Les sachets de boissons alcoolisés vendus au prix de 100 frs ont été combattus par Jamra et des descentes successives de la Police dans les lieux de ventes jusqu’à ce que la situation soit maîtrisée mais depuis un certain temps, elle a refait surface et continue à détruire les adolescents sénégalais » dit l’organisation islamique qui indique que « l’année 2013 a été témoin des nombreux actes contre nature qui se sont déroulés sur notre territoire » avant d’enfoncer le clou avec le scandale de novembre dernier par le « cas de lesbianisme du bar « Piano-Piano », cinq jeunes filles dont les quatre avoueront leurs tendances homosexuelles qui ont été attraites à la barre du Tribunal de Dakar qui les a par ailleurs toutes relaxées ».
Dans une affaire où même l’Assemblée nationale s’est prononcée dans le cadre du fameux séminaire tenu dans un hôtel de la place et à l’issue duquel un document-plaidoyer visant à dépénaliser des unions contre-nature, était concocté pour la faire passer devant la représentation nationale.
Jamra l’Imam Massamba Diop en tête qui ne cesse de dénoncer des « lobbies homosexuels » qui « tentent de faire irruption dans ce pays et veulent convaincre l’Etat du Sénégal » de « s’aligner sur les standards démocratiques internationaux. Ce, « dans la gestion de la problématique des droits de l’homme, en se fondant sur le principe d’universalité des droits humains, consacré dans la Déclaration universelle », conclut en ces termes : « L’année s’achève aussi par d’autres actes décriés comme la profanation de cimetières et lieux de culte de la chrétienté. L’organisation islamique Jamra a réitéré sa sympathie à l’église et condamne fermement ces actes inacceptables. Même si la personne interpellée et est supposée ne pas jouir de toutes ses facultés mentales, Jamra dénonce ces actes afin que l’unité et la cohésion nationale soient pas perturbée ».
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