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Amadou Ba : «Il est logique qu’il y ait débat autour des 6,4% car… »

Les débats qui ont suivi les déclarations du ministre de l’Economie, des Finances et du Plan et celle du chef de l’Etat suivent une certaine logique. C’est du moins ce que pense Amadou Ba qui présidait une rencontre avec les PTF hier. Selon lui, le Pse avait suscité des débats, alors ses résultats ne peuvent pas non plus y échapper.



Amadou Ba : «Il est logique qu’il y ait débat autour des 6,4% car… »
«En 2015, le taux de croissance est attendu à 6,4% reflétant la constante progression de nos performances. Par rapport aux 4,3% de croissance enregistrée en 2014, c’est plus de 2 points additionnels de croissance. Notre objectif est d’ailleurs que cette tendance à l’accélération de la croissance se poursuive dans les prochaines années». Ces propos sont du ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, qui présidait hier, une rencontre avec les Partenaires techniques et financiers  (PTF) réunis au sein du G50.
 
Selon lui, ce débat autour du taux de croissance du Sénégal est tout à fait logique, d’autant plus que c’est le fruit du Plan Sénégal émergent (Pse), qui pourtant avait été décrié lors de son lancement par le Président Macky Sall.
 
«Le Président Macky Sall a initié le Pse avec l’ambition de réussir la transformation structurelle de notre économie, en accélérant la croissance. Je dois rappeler que l’adoption du Pse avait suscité beaucoup de débats, il est tout à fait logique, que les fruits de la mise en œuvre du Pse suscitent également des débats passionnés. C’est pourquoi nous avons trouvé tout à fait normal, le débat autour du taux de croissance de 6,4% enregistré en 2015, 2ème année de mise en œuvre de cette politique économique», a-t-il déclaré.
 
Justifiant ce taux de croissance, l’ancien Directeur général des Impôts, énumère entre autres, le secteur de l’agriculture, avec l’amélioration de la production céréalière en 2014 et 2015, le dynamisme noté dans la  production du riz, les fruits et légumes, l’arachide.
 
Mais aussi les secteurs de l’énergie avec 1000 mégawatts  additionnels qui vont être injectés dans le réseau de la Senelec d’ici à 2018, les infrastructures avec 327 kilomètres de routes revêtues dont 25 en autoroutes etc. contribuent à tirer la croissance vers le haut.
 
Et cette bonne santé de l’économie sénégalaise est consacrée avec le relèvement de la note du Sénégal par l’agence de notation Moody’s d’une perspective B1 stable à B1 positive. Ce qui le pousse à conclure en ses termes : «Nous sommes en quelque sorte à la croisée des chemins. La croissance est à notre portée, notre budget est viable, l’inflation est maîtrisée, notre dette publique soutenable, bref notre situation économique et financière autorise tous les espoirs de prospérité».
 


Vendredi 15 Janvier 2016 - 10:03


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