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JAMRA & Mbañ Gacce à Tivaouane, contre la légalisation de l'avortement



JAMRA & Mbañ Gacce à Tivaouane, contre la légalisation de l'avortement

Sacrifiant à un rituel, auquel le défunt leader de Jamra, Abdou Latif Guèye, était resté fidèle pendant 25 ans, une délégation de l'Organisation islamique Jamra et de l'Observatoire de Veille et de défense des valeurs cultuelles et religieuses, forte d'une vingtaine de membres, dirigée par le Président exécutif de Jamra, Imam Massamba Diop. Ils se sont rendus ce dimanche dans la Ville Sainte de Tivavouane pour rendre une visite de courtoisie à la famille de Seydil Hadj Malick Sy.
Actualité oblige, l'occasion n'en sera pas moins saisie pour informer et sensibiliser les autorités religieuses de la Ville Sainte sur les manœuvres de certaines Associations féministes sénégalaises, tendant à vouloir faire légaliser au Sénégal l'interruption volontaire de grossesse (Ivg) , prétextant de la récurrence des cas de viols et d'incestes.


« Il est bien connu qu'en la matière, la règle générale en Islam, c'est la prohibition de l'avortement. Cependant, en vertu du principe de base en Islam qui veut que lorsqu'on se voit obligé de choisir entre deux maux, il soit admis d'opter pour le moindre des deux, l'unique dérogation prévue par l'Islam, en matière de pratique abortive, concerne la grossesse de nature à mettre en péril la vie de la mère » les membres de l'ONG. Ils sont donc surpris que « notre pays, constitué dans son écrasante majorité de musulmans (95%), ait souscrit, à travers sa Loi relative à la santé de la reproduction et à son Code pénal (article 305), à cet axiome, auquel adhère également le Code de déontologie de nos médecins ».


Que signifie donc cette singulière agitation de ces organisations féministes, regroupées sous le label de «Task force», manœuvrant tous azimuts, notamment par le biais d'une pétition en ligne pour, disent-elles, convaincre notre institution parlementaire de la nécessité de légaliser la pratique d'abortive au Sénégal ? Leur cheval de bataille ? Voler au secours « des filles victimes de viol ou d'acte incestueux ».


Selon l'Organisation islamique JAMRA et l'Observatoire de veille et de défense des valeurs culturelles et religieuses Mbañ Gacce considèrent que cette initiative de «Task force» est une négation du droit à la vie, une promotion de l'avortement comme moyen de contraception, une porte ouverte au vagabondage sexuel ! « Si leurs manœuvres venaient à aboutir, n'importe qu'elle fille, au détour d'escapades coupables, pourrait s'engouffrer dans cette brèche, se victimiser en prétendant avoir été violée, alors qu'il en est rien ! Et, du coup, se faire une complice attitrée du meurtre d'un innocent à qui, en connivence avec son avorteur, elle aura injustement fait payer une turpitude d'adultes consentants ! Lesquels ne seront paradoxalement pas inquiétés par la loi. C'est injuste ! », nous signifie Imam Massamba Diop.


En réponse aux manœuvres de «Task force», qui sous prétexte de faire la promotion de l'«avortement médicalisé» risque d'ouvrir la boite de Pandore, l'Organisation islamique JAMRA et la trentaine de structures, d'obédiences diverses, regroupées dans l'Observatoire de veille et de défense des valeurs culturelles et religieuses Mbañ Gacce, saisissent l'occasion de leur participation à cet important événement religieux qu'est le Maouloud, célébrant la naissance du Prophète de l'Islam, Seydina Mouhamed, pour « annoncer le lancement d'une contre-pétition à la sortie de tous les lieux de culte, afin de démontrer à nos parlementaires que des millions de Sénégalais, imbus de leur foi religieuse, rejettent toute dépénalisation de cette forme d'infanticide qui ne dit pas son nom », selon le leader du mouvement.



Lundi 13 Janvier 2014 - 11:30


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