Le gouvernement a procédé, ce vendredi 1er août, à la présentation officielle de son "Plan de Redressement Économique et Social (PRES)". La cérémonie qui s'est tenue au Grand Théâtre national de Dakar a vu la présence des membres du gouvernement, acteurs économiques, représentants syndicaux et de la société civile.
Ce plan de redressement économique, d'après le ministre de l'Économie vise à rompre avec les anciennes pratiques de gouvernance économique, jugées "inefficaces et inefficience".
"En effet, le Sénégal est toujours parmi les 25 pays à plus faible développement humain. La croissance économique estimée n’a pas été suffisamment inclusive pour détailler significativement la pauvreté estimée à 37,5 % et au chômage à environ 20 %. En outre, le modèle de développement mis en œuvre depuis, génère beaucoup d’inefficacité et d’inefficience, sous le leadership de l’Etat central", a souligné le ministre de l'Economie, Abdourahmane Sarr.
Il a par ailleurs, indiqué que "les réalisations étaient obtenues aux prix d’une accumulation progressive de la dette publique conduisant à une cyclique d’endettement, environ tous les 20 ans". La dette de l’Etat central est estimée à 119 % du PIB 2024. Le recommencement à un même paradigme, ce fait à un intervalle régulier au gré d’ajustement douloureux, de rééchelonnement ou d’annulation de dette. Nous devons briser ce cycle", a souligné le ministre de l'Économie, M. Abdourahmane Sarr. Le ministre a fait savoir que ce projet de plan de redressement entre dans le cadre de la "vision Sénégal 2050" "qui a comme ambition, d’opérer une transformation systémique qui mettra le secteur privé et les citoyens au-devant, les appuyer tout en protégeant les plus vulnérables".
"Cette transformation systémique, qui mettra le secteur privé, les citoyens, les collectivités locales, au-devant, s'opérera également dans la gouvernance des services publics où l'État pourra financer et faire, faire par des concessions et autres délégations de services publics. L'État pourra appuyer nos champions et potentiels champions par le biais de partenariats publics- privées, où le contenu local sera une exigence avant de créer des opportunités et de l'espace pour le secteur privé national. Dans les secteurs sociaux, éducation, santé, infrastructures de base, l'expérience internationale montre qu'un franc CFA de ressources publiques dépensées dans le cadre de concessions de services publics peut générer un effet de levier de 0,5 à 1, soit une possibilité de doubler la contribution publique.
Enjeux de ce plan de redressement:
"Améliorer la qualité et l'opportunité de la dépense publique en orientant les ressources vers des investissements à fort impact sur la productivité.
Réduire les besoins de financement par l'endettement à travers une consolidation et un déficit budgétaire de 3 % à l'horizon 2027, permettant ainsi de dégager une trajectoire descendante de la dette en pourcentage du PIB.
Conduire enfin les réformes nécessaires pour appuyer le secteur privé afin qu'il puisse véritablement prendre le relais de la croissance dans cette transformation systémique voulue en sa faveur.
En somme, le plan de redressement permettra selon le ministre de "donner un signal positif aux marchés financiers internationaux et nous permet de mobiliser à nouveau des financements extérieurs à des conditions plus favorables. La confirmation de la solidité de notre cadre macroéconomique par nos partenaires, notamment, le FMI, viendra conforter nos propres efforts."
Souveraineté Budgétaire
Selon le ministre de l'Economie, la dynamique actuelle montre que l'endettement du Sénégal a conduit à des "déséquilibres macroéconomiques persistants" notamment, des déficits budgétaires cachés de l'ordre de 13 % du PIB entre 2019 et 2023, sans accélération de croissance, et ceci avec des déficits jumeaux" notamment du "commerce extérieur sur l'intérieur".
Dans ce contexte, a -t-il indiqué, M. le Premier ministre a mis en place une task -force multidisciplinaire à la primature. Une task -force pour élaborer un plan de redressement afin de permettre au Sénégal de retrouver la souveraineté budgétaire et la confiance des investisseurs. Cette souveraineté budgétaire permettra la mise en œuvre des objectifs économiques et sociaux de la vision Sénégal 2050 déclinée dans le cadrage macroéconomique du plan quinquennal 2025-2029. Ce redressement de nos finances publiques devra s'opérer sans préjudice au secteur privé tout en étant au service des Sénégalais, notamment les plus vulnérables".
Faible croissance de productivité
Cette faible productivité résulte d'aprés M.Sarr, "à la fois d'une inefficacité dans l'allocation des ressources que d'une inefficience dans leur utilisation. L'absence de retombées économiques notables remet donc en question l'efficacité de la dette en tant que levier de croissance.
C'est dans ce cadre que "la vision Sénégal 2050 a donc l'ambition d'utiliser l'instrument budgétaire non pas simplement sous le leadership de l'État par l'endettement, mais comme instrument d'effet de levier au service du secteur privé, des collectivités locales et des citoyens pour accélérer la croissance et surtout la productivité. En effet, la croissance du PIB non-agricole, le secteur agricole étant volatil, a entamé une décélération depuis 2018, passant de 5,8 % en 2017 à 3,5 % en 2024, malgré un endettement sans précédent. Et cette décélération a débuté avant la Covid-19", a informé le ministre de l'Economie.
"Depuis 2022", a-t-il souligné, "le rythme de la croissance non-agricole s'est inscrit dans une fourchette comprise entre seulement 3 % et 4 %, insuffisante et légèrement supérieure au taux de croissance démographique. Cette décélération de la croissance a principalement résulté d'une productivité en baisse, voire négative. La faible productivité de l'investissement, notamment de l'État central, constitue une autre caractéristique marquante de notre croissance économique".
Ce plan de redressement économique, d'après le ministre de l'Économie vise à rompre avec les anciennes pratiques de gouvernance économique, jugées "inefficaces et inefficience".
"En effet, le Sénégal est toujours parmi les 25 pays à plus faible développement humain. La croissance économique estimée n’a pas été suffisamment inclusive pour détailler significativement la pauvreté estimée à 37,5 % et au chômage à environ 20 %. En outre, le modèle de développement mis en œuvre depuis, génère beaucoup d’inefficacité et d’inefficience, sous le leadership de l’Etat central", a souligné le ministre de l'Economie, Abdourahmane Sarr.
Il a par ailleurs, indiqué que "les réalisations étaient obtenues aux prix d’une accumulation progressive de la dette publique conduisant à une cyclique d’endettement, environ tous les 20 ans". La dette de l’Etat central est estimée à 119 % du PIB 2024. Le recommencement à un même paradigme, ce fait à un intervalle régulier au gré d’ajustement douloureux, de rééchelonnement ou d’annulation de dette. Nous devons briser ce cycle", a souligné le ministre de l'Économie, M. Abdourahmane Sarr. Le ministre a fait savoir que ce projet de plan de redressement entre dans le cadre de la "vision Sénégal 2050" "qui a comme ambition, d’opérer une transformation systémique qui mettra le secteur privé et les citoyens au-devant, les appuyer tout en protégeant les plus vulnérables".
Les secteurs sociaux notamment, l' éducation, la santé, les infrastructures de base au cœur de ce plan
"Cette transformation systémique, qui mettra le secteur privé, les citoyens, les collectivités locales, au-devant, s'opérera également dans la gouvernance des services publics où l'État pourra financer et faire, faire par des concessions et autres délégations de services publics. L'État pourra appuyer nos champions et potentiels champions par le biais de partenariats publics- privées, où le contenu local sera une exigence avant de créer des opportunités et de l'espace pour le secteur privé national. Dans les secteurs sociaux, éducation, santé, infrastructures de base, l'expérience internationale montre qu'un franc CFA de ressources publiques dépensées dans le cadre de concessions de services publics peut générer un effet de levier de 0,5 à 1, soit une possibilité de doubler la contribution publique.
Enjeux de ce plan de redressement:
"Améliorer la qualité et l'opportunité de la dépense publique en orientant les ressources vers des investissements à fort impact sur la productivité.
Réduire les besoins de financement par l'endettement à travers une consolidation et un déficit budgétaire de 3 % à l'horizon 2027, permettant ainsi de dégager une trajectoire descendante de la dette en pourcentage du PIB.
Conduire enfin les réformes nécessaires pour appuyer le secteur privé afin qu'il puisse véritablement prendre le relais de la croissance dans cette transformation systémique voulue en sa faveur.
En somme, le plan de redressement permettra selon le ministre de "donner un signal positif aux marchés financiers internationaux et nous permet de mobiliser à nouveau des financements extérieurs à des conditions plus favorables. La confirmation de la solidité de notre cadre macroéconomique par nos partenaires, notamment, le FMI, viendra conforter nos propres efforts."
Souveraineté Budgétaire
Selon le ministre de l'Economie, la dynamique actuelle montre que l'endettement du Sénégal a conduit à des "déséquilibres macroéconomiques persistants" notamment, des déficits budgétaires cachés de l'ordre de 13 % du PIB entre 2019 et 2023, sans accélération de croissance, et ceci avec des déficits jumeaux" notamment du "commerce extérieur sur l'intérieur".
Dans ce contexte, a -t-il indiqué, M. le Premier ministre a mis en place une task -force multidisciplinaire à la primature. Une task -force pour élaborer un plan de redressement afin de permettre au Sénégal de retrouver la souveraineté budgétaire et la confiance des investisseurs. Cette souveraineté budgétaire permettra la mise en œuvre des objectifs économiques et sociaux de la vision Sénégal 2050 déclinée dans le cadrage macroéconomique du plan quinquennal 2025-2029. Ce redressement de nos finances publiques devra s'opérer sans préjudice au secteur privé tout en étant au service des Sénégalais, notamment les plus vulnérables".
Faible croissance de productivité
Cette faible productivité résulte d'aprés M.Sarr, "à la fois d'une inefficacité dans l'allocation des ressources que d'une inefficience dans leur utilisation. L'absence de retombées économiques notables remet donc en question l'efficacité de la dette en tant que levier de croissance.
C'est dans ce cadre que "la vision Sénégal 2050 a donc l'ambition d'utiliser l'instrument budgétaire non pas simplement sous le leadership de l'État par l'endettement, mais comme instrument d'effet de levier au service du secteur privé, des collectivités locales et des citoyens pour accélérer la croissance et surtout la productivité. En effet, la croissance du PIB non-agricole, le secteur agricole étant volatil, a entamé une décélération depuis 2018, passant de 5,8 % en 2017 à 3,5 % en 2024, malgré un endettement sans précédent. Et cette décélération a débuté avant la Covid-19", a informé le ministre de l'Economie.
"Depuis 2022", a-t-il souligné, "le rythme de la croissance non-agricole s'est inscrit dans une fourchette comprise entre seulement 3 % et 4 %, insuffisante et légèrement supérieure au taux de croissance démographique. Cette décélération de la croissance a principalement résulté d'une productivité en baisse, voire négative. La faible productivité de l'investissement, notamment de l'État central, constitue une autre caractéristique marquante de notre croissance économique".
Autres articles
-
Macky Sall intervient au “Beyond Profit Forum” et plaide pour une gouvernance mondiale plus juste
-
Ucad : le député Abdou Mbow interpelle le gouvernement sur l'intervention policière et les bourses des étudiantes
-
Situation du pays : Barthelemy Dias crache ses vérités aux nouvelles autorités
-
Tribunal de Dakar : jour de vérité pour Badara Gadiaga
-
Audition sur le fond : le fils de l'ancien Premier ministre Amadou Ba nie tout blanchiment




Macky Sall intervient au “Beyond Profit Forum” et plaide pour une gouvernance mondiale plus juste


