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Un nouveau monsieur «réconciliation nationale» nommé à Bamako

Au Mali, si ce n’est l'accord préliminaire de Ouagadougou, entre le gouvernement et les groupes rebelles, qui a permis l'organisation des élections présidentielle et législatives, le processus de dialogue est poussif. Un nouveau monsieur « réconciliation nationale » vient d'être nommé en la personne de l'ancien Premier ministre malien, Modibo Kéita.



Dans le village de Tashek, au nord du Mali, une patrouille de militaires discute avec un touareg. REUTERS/Joe Penney
Dans le village de Tashek, au nord du Mali, une patrouille de militaires discute avec un touareg. REUTERS/Joe Penney

Certains groupes armés ont le sentiment que le gouvernement malien ne fournit pas assez d’efforts pour la reprise rapide des négociations. Ils estiment même que le chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Keïta, manie le bâton et la carotte, afin de les avoir à l’usure. Faux !, répond-on au sommet de l’Etat malien. Les rebelles refusent de se cantonner. Ils circulent toujours armés dans le nord du Mali. Voilà les propos tenus à Bamako.

Dans les rangs des différents mouvements armés du Nord, les choses ne sont pas aussi simples. Ils ont du mal à parler d’une seule voix, les regroupements se font de plus en plus sur une base tribale.

Mais si les choses n’avancent pas, c’est aussi parce que dans le camp rebelle, chacun a son médiateur préféré. Il y a ceux qui veulent toujours de Blaise Compaoré, médiateur de la Cédéao, il y a les pro-Algériens et les pro-Marocains. En définitive, explique ici un diplomate occidental, il faut tout mettre à plat pour qu’il y ait enfin de véritables négociations.

Source : Rfi.fr
 



Vendredi 25 Avril 2014 - 11:34


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