Le dictateur Yahya Jammeh a enregistré en son nom tous les véhicules du parc automobile de la Présidence et du Gouvernement. Au moment de quitter le pouvoir, il a tenté d’amener dans son exil les voitures les plus luxueuses à bord d’un cargo mis à sa disposition par le Président tchadien Idris Déby.
Des informations tendant à faire croire que les nouvelles autorités gambiennes ont bloqué une partie du chargement ont d’ailleurs circulé. En fait, il n'en est rien. La vérité est que tous les véhicules ne tenaient pas dans le cargo. Du coup, Jammeh a dû abandonner une partie des véhicules illicitement acquis sur le tarmac de l’aéroport de Banjul.
L’ancien dictateur n’a pas hésité, peu avant l’élection présidentielle, à affecter plusieurs de ces véhicules aux magistrats pour les corrompre. Les voitures ont été par la suite mutées au nom des magistrats concernés. «Il n’y avait pas d’Etat, tout était à son nom », renseigne une source qui ajoute : «qu’avant de quitter le Palais, le State house, l’ancien despote s’est livré à un dernier pillage emportant avec lui certains meubles et des objets de luxe ».
Selon « Libération », les militaires de la Force de la CEDEAO qui ont pris le contrôle du Palais, ont par ailleurs fait une autre découverte au State house. Ils ont découvert une cache d’armes. Pire un produit chimique avait été distillé dans la ventilation.
Une enquête a été ouverte et plusieurs membres de la garde présidentielle, étaient entendus. Ce, au moment où le Parlement européen exige des sanctions contre l’ancien dictateur qui a trouvé refuge en Guinée Equatoriale.
Des informations tendant à faire croire que les nouvelles autorités gambiennes ont bloqué une partie du chargement ont d’ailleurs circulé. En fait, il n'en est rien. La vérité est que tous les véhicules ne tenaient pas dans le cargo. Du coup, Jammeh a dû abandonner une partie des véhicules illicitement acquis sur le tarmac de l’aéroport de Banjul.
L’ancien dictateur n’a pas hésité, peu avant l’élection présidentielle, à affecter plusieurs de ces véhicules aux magistrats pour les corrompre. Les voitures ont été par la suite mutées au nom des magistrats concernés. «Il n’y avait pas d’Etat, tout était à son nom », renseigne une source qui ajoute : «qu’avant de quitter le Palais, le State house, l’ancien despote s’est livré à un dernier pillage emportant avec lui certains meubles et des objets de luxe ».
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