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RDC: polémique après l’installation d’une base du M23 près de celle de la Monusco

Au Nord-Kivu, la Mission des Nations unies en République démocratique du Congo (Monusco) parle d'une accélération des redditions de membres du Mouvement du 23-Mars (M23) depuis début avril. La rébellion a installé récemment une base juste à côté d'une position des casques bleus à Kiwanja, dans le territoire de Rutshuru (au nord de Goma). Et pour la mission de l'ONU, c'est une façon pour le M23 de mieux surveiller ses hommes, de tirer sur ceux qui voudraient se rendre. La rébellion, elle, dénonce une « propagande ».



Un casque bleu de la Monusco patrouille autour du village de Katoyi dans le territoire de Masisi, Nord-Kivu.
Un casque bleu de la Monusco patrouille autour du village de Katoyi dans le territoire de Masisi, Nord-Kivu.

Des éléments du M23 et des casques bleus sont désormais voisins à Kiwanja. D'après le porte-parole militaire de la Monusco, le lieutenant-colonel Félix-Prosper Basse, un petit nombre de rebelles s’est positionné tout près de la base onusienne avec un objectif bien précis. « Depuis quelques jours, confie-t-il, nous enregistrons un nombre significatif de redditions de la part des éléments du M23. C’est compte tenu de cela qu’un nombre assez réduit d’éléments du M23 s’est positionné à environ une centaine de mètres de notre base opérationnelle de Kiwanja pour essayer de prévenir justement ces redditions ».

Selon le porte-parole militaire de la Monusco, entre 65 et 70 membres du M23 se sont rendus directement auprès des bases opérationnelles de la mission rien qu'au mois d'avril. D'autres défections auraient eu lieu à la section DD3R (désarmement, démobilisation, rapatriement, réintégration et réinstallation). Un « très bon signe », selon le gouverneur du Nord-Kivu Julien Paluku pour qui le M23 est en train de devenir « une coquille vide ». Mais de son côté, le président du M23 Betrand Bisimwa parle de « manipulation des chiffres ».

Quant à la proximité des bases de son mouvement et des casques bleus à Kiwanja, il répond qu'il ne « voit pas où est le problème. Nous n'avons pas à nous entendre sur une distance minimale à établir avec la Monusco ».

Source : Rfi.fr


Dépéche

Jeudi 2 Mai 2013 - 14:50


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