C’est sur un lit de malade que l’opposant fait son entrée dans la salle d’audience. Franck Diongo, drapeau de la RDC autour du cou, gardera une position assise pendant environ huit heures, tout le temps que va durer l’audience.
Placé sous perfusion, le député national et leader du Mouvement lumumbiste progressiste (MLP) est accompagné d’un personnel médical qui lui administre de temps à autre des antibiotiques.
Quand le juge-président ouvre la séance et demande d’entendre un témoin, le collectif des avocats soulève deux exceptions, toutes liées à l’incompétence de la Cour. Le ministère public réplique et évoque des subterfuges.
Quinze ans requis
La Cour se retire pour délibérer. Plus de trois heures après, elle revient, rejette les exceptions et décide de poursuivre l’instruction. Altercation verbale entre le juge-président et les avocats.
La défense de Franck Diongo dénonce les interférences des politiques dans ce procès. Les mêmes avocats font allusion à la télévision officielle qui, selon eux, vient d’annoncer la condamnation de Franck Diongo. Dans un élan d’effort, l’opposant dénonce à son tour une condamnation déjà rédigée.
Et dans ce tohu-bohu, parole est donnée au ministère public qui requiert quinze ans de prison ferme. Le collectif des avocats se retire. Et c’est dans ces conditions que le verdict tombe finalement : cinq ans de prison ferme.
■ Pour le Rassemblement de l'opposition congolaise, cette condamnation de Franck Diongo et le harcèlement contre Gabriel Kyungu à Lubumbashi sont un mauvais signe au moment où l'on cherche la décrispation politique aux négociations directes qui se tiennent sous l'égide de l'Eglise catholique en RDC. Ces négociations sont censées reprendre ce jeudi et la signature de l'accord inclusif devrait intervenir vendredi.
Placé sous perfusion, le député national et leader du Mouvement lumumbiste progressiste (MLP) est accompagné d’un personnel médical qui lui administre de temps à autre des antibiotiques.
Quand le juge-président ouvre la séance et demande d’entendre un témoin, le collectif des avocats soulève deux exceptions, toutes liées à l’incompétence de la Cour. Le ministère public réplique et évoque des subterfuges.
Quinze ans requis
La Cour se retire pour délibérer. Plus de trois heures après, elle revient, rejette les exceptions et décide de poursuivre l’instruction. Altercation verbale entre le juge-président et les avocats.
La défense de Franck Diongo dénonce les interférences des politiques dans ce procès. Les mêmes avocats font allusion à la télévision officielle qui, selon eux, vient d’annoncer la condamnation de Franck Diongo. Dans un élan d’effort, l’opposant dénonce à son tour une condamnation déjà rédigée.
Et dans ce tohu-bohu, parole est donnée au ministère public qui requiert quinze ans de prison ferme. Le collectif des avocats se retire. Et c’est dans ces conditions que le verdict tombe finalement : cinq ans de prison ferme.
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