Former un gouvernement représentant tous les Libyens, c’est la mission laissée par le gouvernement au Parlement. En place depuis mars, Abdallah al-Theni a présenté la démission de son gouvernement jeudi soir. Il a condamné la décision de l’ancien Parlement, basé à Tripoli, d’avoir repris son activité et d’avoir nommé un Premier ministre.
Contrôlée par les islamistes, cette chambre a vu son mandat expirer avec la formation du nouveau Parlement élu en juin dernier et appelé Chambre des représentants. Le gouvernement démissionnaire a rappelé que la Chambre des représentants est le seul Parlement légitime. C’est d’ailleurs le seul reconnu par la communauté internationale.
Celui-ci doit désormais former un gouvernement d’union nationale pour sortir la Libye du chaos. Elu fin juin, il dispose donc d’une certaine légitimité politique, toutefois limitée puisqu'un quart des électeurs seulement s’étaient rendus aux urnes. Ce Parlement, largement dominé par les anti-islamistes, est par ailleurs installé à Tobrouk, à plus de 1 000 km de la capitale. Et ce pour sa propre sécurité, son prédécesseur ayant régulièrement été la cible d’attaques à Tripoli.
Difficile de voir comment le Parlement de Tobrouk pourra former un gouvernement d’union nationale alors que le conflit ne se cesse de se polariser.
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