Il y a un peu plus d'un an le Rwanda a été accusé par l'ONG Global Witness de servir de plaque tournante au trafic de minerais en République démocratique du Congo. Dans l'est du Congo, frontalier du Rwanda, des groupes rebelles et des officiers de l'armée congolaise exportent frauduleusement vers le Rwanda les minerais exploités sous leur contrôle.
Depuis deux ans, les pressions internationales (les Nations unies, l'OCDE) se sont multipliées pour interdire le commerce de ces minerais « du sang » qui alimentent les conflits et les violences dans les régions Est du Congo. Le président rwandais qui bénéficie de soutiens internationaux pour mener une politique de bonne gouvernance a tout intérêt à faire le ménage dans ses troupes.
La mise à l'écart simultanée de quatre hauts gradés dont deux sont considérés comme très proches de Paul Kagame suscite des spéculations. Cette sanction cache-t-elle un conflit interne ? S'agit-il d'un règlement de compte politique ? Rien ne permet pour l'instant de confirmer cette hypothèse.
Il n'est pas rare en effet, au Rwanda, que des militaires, quel que soit leur grade, fassent l'objet de mesures sévères avant d'être réintégrés voire promus. Il y a quelques mois le général Karenzi, ex-commandant des forces rwandaises au sein de la mission de l'ONU au Darfour (Soudan), très influent dans l'armée, a été mis en résidence surveillée pour indiscipline, avant d'être nommé à la tête des services de la sécurité civile et militaire...
« L'armée rwandaise est la colonne vertébrale du pays, explique un fin connaisseur du système, pas question de laisser ses chefs s'enrichir et s'embourgeoiser ». Paul Kagame entend exercer un contrôle total sur ses hommes et montrer que personne n'est intouchable pas même les généraux ou les proches.
Source: RFI
Depuis deux ans, les pressions internationales (les Nations unies, l'OCDE) se sont multipliées pour interdire le commerce de ces minerais « du sang » qui alimentent les conflits et les violences dans les régions Est du Congo. Le président rwandais qui bénéficie de soutiens internationaux pour mener une politique de bonne gouvernance a tout intérêt à faire le ménage dans ses troupes.
La mise à l'écart simultanée de quatre hauts gradés dont deux sont considérés comme très proches de Paul Kagame suscite des spéculations. Cette sanction cache-t-elle un conflit interne ? S'agit-il d'un règlement de compte politique ? Rien ne permet pour l'instant de confirmer cette hypothèse.
Il n'est pas rare en effet, au Rwanda, que des militaires, quel que soit leur grade, fassent l'objet de mesures sévères avant d'être réintégrés voire promus. Il y a quelques mois le général Karenzi, ex-commandant des forces rwandaises au sein de la mission de l'ONU au Darfour (Soudan), très influent dans l'armée, a été mis en résidence surveillée pour indiscipline, avant d'être nommé à la tête des services de la sécurité civile et militaire...
« L'armée rwandaise est la colonne vertébrale du pays, explique un fin connaisseur du système, pas question de laisser ses chefs s'enrichir et s'embourgeoiser ». Paul Kagame entend exercer un contrôle total sur ses hommes et montrer que personne n'est intouchable pas même les généraux ou les proches.
Source: RFI
Autres articles
-
RDC: les bataillons «Jungle», des spécialistes du combat en forêt équatoriale formés par la France
-
«Les Béninois ont faim»: au Bénin, plusieurs rassemblements pour protester contre la vie chère
-
Tchad: le Nord, grand oublié de la campagne présidentielle
-
Burkina Faso: une organisation de la société civile demande à la CPI d'enquêter sur la situation sécuritaire
-
Ghana: à Kumasi, l’émouvant retour d’objets sacrés ashantis pillés il y a 150 ans