Après 7 mois de fermeture de l'Ucad, la Faculté des lettres et des sciences humaines a annoncé une reprise des enseignements en présentiel mais en dehors de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar ( Ucad). Des cours éparpillés dans Dakar entre le Cices ( Centre international de commerce extérieur du Sénégal (Cices) et le lycée Maurice Delafosse. Interpellé sur cette annonce à l’émission Grand Jury sur Rfm de ce dimanche 7 janvier 2024, le recteur Ahmadou Ly Mbaye tient à préciser qu’il « ne s’agit pas de cours mais de remédiations ».
« Ce que la Faculté a voulu faire avec cette reprise, et ce que la faculté veut faire c'est les remédiations. Ce qui veut dire que plus que les cours ont été en distanciel certains établissements ont estimé que avant de faire les évaluations on devait prendre au moins 8 à 10 h pour éclaircir les zones d’ombre qui pourrait exister au niveau de certains étudiants, c'est ce qu'on appelle les remédiations », a-t-il souligné.
Pr Mbaye d’ajouter : « tout le monde sait qu’un semestre universitaire ne peut pas se faire sur deux semaines. Le semestre universitaire c'est 4 mois et demi, il ne s'agit pas donc de cours mais plutôt de remédiations ».
Par ailleurs, le recteur d’informer que sur les 38 établissements qui se trouvent au sein de l’Ucad, les 34 ont fini leur année et les bacheliers pourront commencer leur enseignement dès le mois prochain.
Malgré ces mesures prises suite aux violentes manifestations de juin dernier, «
la Faculté de Médecine a pu organiser ses examens avec « un taux de réussite de 70 % presque même taux que ce qu'ils avaient dans le passé », a-t-il renseigné.
Par conséquent, a estimé le recteur, « les mesures qu'on a prises étaient des mesures à prendre et sont des mesures salutaires ».
Cependant, il a précisé que « les 4 établissements qui reste et ce sont les établissements aux gros effectifs. C’est la Faculté des Lettres et Sciences Humaines, la Faculté des sciences et techniques, la Faculté d'économie et de gestion et la Faculté de droit et des sciences juridiques politiques. Donc, nous sommes en train de les appuyer pour que ces facultés puissent finir leur programme. Il y a des gens qui veulent faire des rémunérations avant de faire les évaluations. Il y a d’autres qui veulent aller directement aux évaluations. Voilà ce qu'on est en train de faire », a-t-il précisé.
Ces remédiations se font en dehors de l'université « pour des raisons de sécurité », a rappelé Pr Mbaye.
Qui a informé que depuis les attaques de juin, l’Ucad a mis en place une commission de sécurité . « Nous avons écrit au gouvernement pour que nous renforçons notre sécurité avec des experts, donc nous travaillons avec la sécurité de l'État pour le monitoring au niveau du campus et on est en train de voir, à chaque jour on fait une réunion pour décider est-ce qu'il est suffisamment sûr d'amener les étudiants sur le campus et puisque jusqu'à présent la réponse est non on a décidé de s'abstenir d'amener tous les étudiants dans le campus de 90000 étudiants », a-t-il fait savoir.
Répondant aux membres du Saes (Syndicat Autonome des Enseignants du Supérieur) qui ont soutenu que la sécurité est au sein du campus et non dehors, le recteur de l'Ucad d'affirmer que « dans le secteur de la sécurité, il y a des segments plus qualifiés et qui ont plus de légitimité pour parler de sécurité que le recteur ou le Saes ».
Avant de revenir sur les raisons de la fermeture du campus. « Si on ferme, encore une fois, c'est pour de bonnes raisons » , renchérit-il.
Dans la même foulée, beaucoup pensent que si l’Ucad est fermée, c’est parce qu’il y a derrière une volonté politique. « Non! », a rétorqué le recteur. « On n'est pas des hommes politiques, on ne cherche pas une adhésion populaire, nous prenons des mesures par rapport à la sécurité de notre communauté, par rapport à l'efficacité de nos approches pédagogiques », a éclairci Pr Mbaye.
« Ce que la Faculté a voulu faire avec cette reprise, et ce que la faculté veut faire c'est les remédiations. Ce qui veut dire que plus que les cours ont été en distanciel certains établissements ont estimé que avant de faire les évaluations on devait prendre au moins 8 à 10 h pour éclaircir les zones d’ombre qui pourrait exister au niveau de certains étudiants, c'est ce qu'on appelle les remédiations », a-t-il souligné.
Pr Mbaye d’ajouter : « tout le monde sait qu’un semestre universitaire ne peut pas se faire sur deux semaines. Le semestre universitaire c'est 4 mois et demi, il ne s'agit pas donc de cours mais plutôt de remédiations ».
Par ailleurs, le recteur d’informer que sur les 38 établissements qui se trouvent au sein de l’Ucad, les 34 ont fini leur année et les bacheliers pourront commencer leur enseignement dès le mois prochain.
Malgré ces mesures prises suite aux violentes manifestations de juin dernier, «
la Faculté de Médecine a pu organiser ses examens avec « un taux de réussite de 70 % presque même taux que ce qu'ils avaient dans le passé », a-t-il renseigné.
Par conséquent, a estimé le recteur, « les mesures qu'on a prises étaient des mesures à prendre et sont des mesures salutaires ».
Cependant, il a précisé que « les 4 établissements qui reste et ce sont les établissements aux gros effectifs. C’est la Faculté des Lettres et Sciences Humaines, la Faculté des sciences et techniques, la Faculté d'économie et de gestion et la Faculté de droit et des sciences juridiques politiques. Donc, nous sommes en train de les appuyer pour que ces facultés puissent finir leur programme. Il y a des gens qui veulent faire des rémunérations avant de faire les évaluations. Il y a d’autres qui veulent aller directement aux évaluations. Voilà ce qu'on est en train de faire », a-t-il précisé.
Ces remédiations se font en dehors de l'université « pour des raisons de sécurité », a rappelé Pr Mbaye.
Qui a informé que depuis les attaques de juin, l’Ucad a mis en place une commission de sécurité . « Nous avons écrit au gouvernement pour que nous renforçons notre sécurité avec des experts, donc nous travaillons avec la sécurité de l'État pour le monitoring au niveau du campus et on est en train de voir, à chaque jour on fait une réunion pour décider est-ce qu'il est suffisamment sûr d'amener les étudiants sur le campus et puisque jusqu'à présent la réponse est non on a décidé de s'abstenir d'amener tous les étudiants dans le campus de 90000 étudiants », a-t-il fait savoir.
Répondant aux membres du Saes (Syndicat Autonome des Enseignants du Supérieur) qui ont soutenu que la sécurité est au sein du campus et non dehors, le recteur de l'Ucad d'affirmer que « dans le secteur de la sécurité, il y a des segments plus qualifiés et qui ont plus de légitimité pour parler de sécurité que le recteur ou le Saes ».
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