Washington souhaite toujours pouvoir stopper l’offensive des rebelles en relançant la machine politique. Mardi, le Parlement irakien a élu son président : un sunnite islamiste, Salim al-Joubouri. L’assemblée a maintenant trente jours pour élire un président de la République, qui aura à son tour deux semaines pour désigner un Premier ministre. Le Premier ministre sortant, Nouri al-Maliki, semble avoir finalement accepté de s’effacer. Mais il cherche à imposer son ancien chef du personnel, Tareq Najim.
C’est devant ces hésitations, ces blocages, et ces marchandages entre groupes politiques que la Jordanie a lancé cette idée de conférence avec les forces rebelles. Celles-ci ne reconnaissent pas le processus politique mis sur pied par les Américains en 2003. Elles veulent une nouvelle Constitution, et refusent l’idée de diviser l’Irak en trois régions - sunnite, chiite et kurde.
L’intérêt de cette conférence sera de permettre à ces groupes de formuler leurs demandes. On peut s’attendre à y voir des tentatives de séduction, mais également de division. La réponse de l’opposition, jusqu’ici, est unanime : « Maliki dehors, avant toute chose ».
Source : Rfi.fr
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