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Report de la présidentielle 2012 : Alioune Tine dément et traduit le journal Rewmi en justice

Alioune Tine est très remonté contre le journal « Rewmi » qui a publié dans un article que le coordonnateur du M23 plaide pour le report de l’élection présidentielle de 2012. Un fait qu’il qualifie d’ « instrumentalisation » et compte trainer le journal en justice.



Report de la présidentielle 2012 : Alioune Tine dément et traduit le journal Rewmi en  justice
L’information de Rewmi parlant de report d’élection évoqué par Alioune Tine n’enchante pas ce dernier qui décide « pour la première fois d’attaquer un journal ». Interpellé par la RFM pour apporter des précisions sur cette information, « je démens formellement cette information, j’ai déjà consulté mes deux avocats, ils vont servir une citation directe à Rewmi qui a sorti cette information », tonne-t-il.
 
Une décision qu’il prend pour la première fois. « C’est pour la première fois de ma vie en tant que militant de droit de l’homme de m’attaquer à un journal. Je ne le fais pas mais cette fois-ci je le fais parce qu’il faut que les gens arrêtent d’instrumentaliser l’opinion publique et vraiment de salir l’honneur des gens », s’indigne le président de la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO).


Vendredi 10 Février 2012 - 14:48


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1.Posté par TANOR le 10/02/2012 16:41
Depuis le rassemblement du 31 janvier, où environ 10.000 Sénégalais s’étaient massés place de l’Obélisque pour réclamer le retrait de la candidature d’Abdoulaye Wade, le M23 peine à mobiliser. Le lancement de la campagne électorale aurait-il signé la fin du mouvement du 23 juin, rassemblement hétéroclite d’organisations de la société civile, de mouvements citoyens et de partis politiques ?

Depuis quelques jours, les divisions au sein du mouvement apparaissent au grand jour. Les principaux candidats de l’opposition ainsi que le chanteur Yousou Ndour, dont le dossier a été rejeté par le Conseil constitutionnel, s’étaient engagés à la veille de la campagne à « rester unis » et à faire « front commun » jusqu’à ce que le chef de l’Etat renonce à briguer un troisième mandat. Mais, l’unité de façade affichée par les ténors de l’opposition n’a pas tardé à se fissurer. L’absence de Macky Sall, candidat de l’Alliance pour la République (APR), lors des dernières manifestations du M23 fait désordre. L’ancien Premier ministre préfère sillonner le pays en solo. « Les élections ont commencé, la campagne électorale aussi. Celui qui ne veut pas battre campagne, c’est son problème », répond Macky Sall à ses détracteurs dans les colonnes de Walfadjri. « Le combat pour le départ de Wade se mène dans le cadre du M23, mais aussi sur le terrain », justifie-t-il.

« Un sentiment de malaise »

« Le risque de division existe », constate Abdoul Aziz Diop, porte-parole du mouvement, qui évoque un « sentiment de malaise » au sein du M23. Le mouvement entend « réaffirmer » les principes pour lesquels il se bat : la défense de la constitution, l’impossibilité d’une succession arrangée et la tenue d’élections libres et transparentes. Aussi, Abdoul Aziz Diop « encourage les candidats à garder le cap ». « C’est dans une dynamique unitaire adossée au soutien du peuple que l’on pourra barrer la route au coup d’Etat constitutionnel d’Abdoulaye Wade », souligne-t-il. Pas sûr que les hommes politiques l’entendent. « Ils ne jouent pas le jeu », constate amer un autre membre du M23.

« L’esprit originel du M23 souffre beaucoup des enjeux électoralistes et des agendas des politiques », observe également Fadel Barro, coordonnateur de Y en a marre, pour qui il est temps de « raviver la flamme ». Déçu par la tournure des évènements, le mouvement ne participe plus aux rassemblements du M23 depuis le début de la campagne électorale. « Nous n’accepterons plus que les manifestations du M23 servent de meeting, affirme Fadel Barro. Le M23 n’est pas un mouvement politique et ne peut pas servir de tremplin à certains pour faire une campagne déguisée. » C’est pourquoi Y en a marre appelle à un « grand rassemblement citoyen et non-violent » samedi et dimanche après-midi à la place de l’Obélisque, lieu symbolique de la contestation. À deux semaines du premier tour de l’élection présidentielle, ce sera sans doute la dernière chance pour le M23.

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