Cheikh Diakhaté réfléchira désormais plusieurs fois avant de s’attaquer aux hommes en tenue. Selon le procès-verbal d’enquête, le prévenu est un multirécidiviste qui aime proférer des injures publiques à l’encontre des agents de sécurité. Le monsieur est un adepte de bacchus et l’a reconnu à la barre. Expliquant les circonstances de son arrestation, le prévenu l’a qualifiée d’ « arbitraire ». « J’ai quitté ma maison pour aller travailler dans un chantier. En cours de route, les agents de police du commissariat de Yeumbeul m’ont appréhendé. Ils voulaient m’amener au commissariat. J’ai refusé d’obtempérer, car je considérais que je n’avais commis aucune infraction. Nous sommes en démocratie et je suis libre de boire. Il faut dire, M. le président, que ces gens m’ont indexé, car à chaque fois, je suis victime de tracasseries de leur part. Parfois, si je ne pars pas au chantier, je vais au niveau de l’arrêt des bus pour « coxer » (Ndlr, jouer le rabatteur). Lorsqu’ils me trouvent là-bas aussi, ils me mettent dans le panier à salade. Je ne comprends pas, Mon- sieur le président, d’autant que je suis inoffensif » a-t-il soutenu à la barre.
Dans le procès-verbal d’audition de la police, les agents enquêteurs donnent une autre version des faits. Selon eux, le prévenu était ivre mort et ne pouvait pas marcher correctement et c’est cette attitude qui a attiré leur attention. Les policiers voulaient l’appréhender pour le délit d’ivresse publique manifeste pour ensuite le libérer le lendemain, une fois que l’alcool aurait fini de faire son effet. Malheureusement pour lui, lorsque ces derniers l’ont appréhendé, il a commencé par les insulter en se battant avec eux. Une fois au commissariat, c’est le même scénario qu’il a reproduit. Il perturbait tout le monde en hurlant, injuriant et en traitant les agents de tous les noms d’animaux. Le maître des poursuites a requis six mois de prison ferme contre le prévenu.
En l’absence d’avocats pour assurer sa défense, Cheikh Diakhaté a été prié de dire ses derniers mots. « Je m’excuse. Je n’étais pas lucide. Je ne savais pas ce que je faisais » a-t-il murmuré. Le président du tribunal, après délibération avec ses conseillers, a décidé de couper la poire en deux, relativement au réquisitoire du parquet. Après l’avoir reconnu coupable, il a condamné Cheikh Diakhaté à trois mois de prison ferme.
Le Témoin
Dans le procès-verbal d’audition de la police, les agents enquêteurs donnent une autre version des faits. Selon eux, le prévenu était ivre mort et ne pouvait pas marcher correctement et c’est cette attitude qui a attiré leur attention. Les policiers voulaient l’appréhender pour le délit d’ivresse publique manifeste pour ensuite le libérer le lendemain, une fois que l’alcool aurait fini de faire son effet. Malheureusement pour lui, lorsque ces derniers l’ont appréhendé, il a commencé par les insulter en se battant avec eux. Une fois au commissariat, c’est le même scénario qu’il a reproduit. Il perturbait tout le monde en hurlant, injuriant et en traitant les agents de tous les noms d’animaux. Le maître des poursuites a requis six mois de prison ferme contre le prévenu.
En l’absence d’avocats pour assurer sa défense, Cheikh Diakhaté a été prié de dire ses derniers mots. « Je m’excuse. Je n’étais pas lucide. Je ne savais pas ce que je faisais » a-t-il murmuré. Le président du tribunal, après délibération avec ses conseillers, a décidé de couper la poire en deux, relativement au réquisitoire du parquet. Après l’avoir reconnu coupable, il a condamné Cheikh Diakhaté à trois mois de prison ferme.
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