Relevé de ses fonctions le 19 mars dernier, Sekou Resco Camara est inculpé pour faits de tortures commis en 2010 sous la junte du capitaine Moussa Dadais Camara, le CNDD. Antonin Rabeq le représentant en Guinée de la FIDH réclame qu'il soit placé sous contrôle judiciaire afin d'empêcher toute nomination à l'étranger de l'ancien gouverneur de Conakry.
« Sekou Resco Camara a été démis de ses fonctions le 19 mars 2014, explique Antonin Rabeq.Donc il y a maintenant un peu plus d’un mois. Ce dont nous nous sommes félicités. Il faut rappeler que Sekou Resco Camara, commandant de l’armée, a été inculpé formellement le 14 février 2013 pour des faits de torture. »
La FIDH s'est pourtant rapidement inquiétée d’entendre différentes informations selon lesquelles Sekou Resco Camara pourrait se voir offrir un poste à l’étranger dans une ambassade guinéenne. « Notre crainte, explique Antonin Rabeq, c'est que cela l’éloignerait de la procédure judiciaire dans laquelle il est mis en cause ».
« Si on se penche du côté des anciens membres influents du CNDD, cette junte militaire qu’a dirigé Sekou Resco Camara en 2009 en Guinée, beaucoup aujourd’hui ont été nommés à des postes diplomatiques, notamment d’ambassadeurs dans différents pays, regrette Antonin Rabeq. D’un point de vue de la procédure judiciaire, cela constituerait de fait une soustraction à une instruction judiciaire en cours. »
Source : Rfi.fr
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