La Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO) a tenu à apporter des éclaircissements sur la question de l'homosexualité qui défraie la chronique depuis un certain temps. L'organisation qui a fait face à la presse ce jeudi, informe que, pour des raisons culturelles, elle a adopté la position de protection et non la promotion de l’homosexualité.
« Nous, nous ne sommes pas pour la promotion de l’homosexualité au Sénégal. Il faut dépénaliser, ce qui a été pénalisée. Et là, l’homosexualité n’est pas pénalisée au Sénégal. Ce qu’on a pénalisé au Sénégal c’est l’acte contre nature, dans l’article 319 », précise d’emblée le Secrétaire général de l’organisation Abdoubacar Sadikh Niass, en marge d’une conférence de presse, par une coalition de onze organisations de la société civile, qui a produit, en partenariat avec le Centre pour les Droits Civiles et Politiques (CCPR) de Genève, un rapport alternatif lors du passage de Sénégal devant le comité de droits de l’Homme.
Poursuivant son argumentaire, M. Niass estime que « maintenant, si le Comité demande à ce que cet article soit revu, on peut comprendre que c’est dans le sens de limiter les discriminations par rapport aux organisations qui accompagnent ces groupes et qui luttent contre le Sida. Donc, il ne faudrait pas stigmatiser ces organisations parce que dans le cadre de leur travail, elles entretiennent des relations avec ces personnes « homosexuel, lesbienne)».
Par rapport à la position de la Raddho sur la question de l'homosexualité, Abdoubacar Sadikh Niass précise que : « Les organisations de droits de l’Homme que nous sommes, notre position par rapport à l’homosexualité, c’est dans la protection des personnes de leur droit, tel que soit leur orientation sexuelle. Quand une personne est menacée dans sa vie, nous ne faisons pas de distinction».
Il conclut : « Pour quoi nous ne ferions pas la promotion de l’homosexualité comme le font certaines organisations européennes, c’est parce qu’il y a la dimension culturelle de notre pays», se justifie Aboubacar Sadikh Niass.
« Nous, nous ne sommes pas pour la promotion de l’homosexualité au Sénégal. Il faut dépénaliser, ce qui a été pénalisée. Et là, l’homosexualité n’est pas pénalisée au Sénégal. Ce qu’on a pénalisé au Sénégal c’est l’acte contre nature, dans l’article 319 », précise d’emblée le Secrétaire général de l’organisation Abdoubacar Sadikh Niass, en marge d’une conférence de presse, par une coalition de onze organisations de la société civile, qui a produit, en partenariat avec le Centre pour les Droits Civiles et Politiques (CCPR) de Genève, un rapport alternatif lors du passage de Sénégal devant le comité de droits de l’Homme.
Poursuivant son argumentaire, M. Niass estime que « maintenant, si le Comité demande à ce que cet article soit revu, on peut comprendre que c’est dans le sens de limiter les discriminations par rapport aux organisations qui accompagnent ces groupes et qui luttent contre le Sida. Donc, il ne faudrait pas stigmatiser ces organisations parce que dans le cadre de leur travail, elles entretiennent des relations avec ces personnes « homosexuel, lesbienne)».
Par rapport à la position de la Raddho sur la question de l'homosexualité, Abdoubacar Sadikh Niass précise que : « Les organisations de droits de l’Homme que nous sommes, notre position par rapport à l’homosexualité, c’est dans la protection des personnes de leur droit, tel que soit leur orientation sexuelle. Quand une personne est menacée dans sa vie, nous ne faisons pas de distinction».
Il conclut : « Pour quoi nous ne ferions pas la promotion de l’homosexualité comme le font certaines organisations européennes, c’est parce qu’il y a la dimension culturelle de notre pays», se justifie Aboubacar Sadikh Niass.
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