
En 2006, la justice avait déclaré un non-lieu et depuis, sa famille ne cessait de demander justice. Après la volonté politique et les grandes déclarations du président Michel Kafando et du Premier ministre Isaac Zida, place désormais au temps judiciaire. Pour le directeur de cabinet du ministère de la Justice, Emmanuel Ouedraogo, la réouverture du dossier Norbert Zongo est la conséquence d'une décision de la Cour africaine de droits de l'homme et des peuples. Celle-ci, explique-t-il, « a observé que l'Etat burkinabè a arrêté la procédure comme si elle avait été close, alors qu'aucun coupable n'avait été retrouvé.»
Pour Guy, le fils de Norbert Zongo, avec la chute du régime de Blaise Compaoré, la justice burkinabè n'a désormais plus les mains liées. « La justice était muselée, affirme-t-il les gens avaient peur de parler à l'époque, mais maintenant, les masques sont tombés, je crois qu'on va savoir qui a fait quoi exactement sur ce dossier ». Il espère désormais que des témoins ne se cacheront plus et parlerons.
L'avocat de la famille Zongo va plus loin. Maitre Farama, attend de la justice des actes concrets, et notamment que des demandes d'extraditions soient lancées à l'encontre de Blaise Compaoré et de son frère François qui a été cité à maintes reprises dans ce dossier.
La famille Zongo qui dit avoir totalement confiance dans la justice attend désormais des actes concrets.
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