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Présidentielle en Algérie: les candidats inégaux face à l’argent

La campagne présidentielle s’est achevée il y a 24 heures. L’heure est venue pour les candidats de faire les comptes. Ils sont six à briguer le fauteuil présidentiel. Mais six candidats qui ont été inégaux face à l’argent. Manifestement certains en ont eu beaucoup que d’autres.



Des partisans du président d'Abdelaziz Bouteflika dont la campagne aurait coûté 75 millions d'euros selon la presse algérienne.
Des partisans du président d'Abdelaziz Bouteflika dont la campagne aurait coûté 75 millions d'euros selon la presse algérienne.

Le code électoral fixe à 60 millions de dinars soit environ 600 000 euros le plafond des dépenses pour un candidat au premier tour de la présidentielle. Un plafond largement dépassé par certains. L’équipe d’Abdelaziz Bouteflika aurait à elle seule dépensé 75 millions d'euros selon la presse algérienne. Une campagne déséquilibrée, critiquée par ceux qui se sentent aujourd’hui lésés car ils n’ont pas eu les mêmes moyens, c’est le cas en particulier des candidats Moussa Touati et Ali Fawzi Rebaine.

Preuve de ce déséquilibre,  l’équipe de campagne du président et celle d’Ali Benflis ont fait la plupart de leurs voyages en avion. Ce sont les seuls à avoir eu aussi les moyens de prendre en charge des journalistes pour couvrir leurs meetings. Plus que les autres, ils ont bénéficié du soutien de généreux donateurs.

Une campagne polarisée autour de deux candidats

La première raison de cette polarisation autour d’Abdelaziz Bouteflika et d’Ali Benflis c’est que c’est un duel qui se rejoue. En 2004, Ali Benflis, ancien Premier ministre d’Abdelaziz Bouteflika, ancien secrétaire général du FLN, avait osé trahir et se présenter à la présidentielle, une candidature qui lui avait valu un échec cuisant, puisqu’il avait été crédité de 6 % des voix. Aujourd’hui le match se rejoue. Mais le contexte est différent, souligne Ali Benflis qui assure qu’à l’ère d’internet et de Facebook les gens ne se laisseront pas voler la victoire. L’ancien Premier ministre a aussi interpellé les agents de l’administration chargés du vote. L’équipe d’Abdelaziz Bouteflika a dénoncé, en le visant clairement, ceux qui appellent à manifester et ceux qui profèrent des menaces. Cela fait plusieurs jours que les amabilités continuent entre les deux camps. Une nouvelle réplique d’Ali Benflis est annoncée ce mardi.

Source : Rfi.fr
 



Mardi 15 Avril 2014 - 11:13


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