C’est la grande question qui agite les états-majors politiques des candidats depuis trois jours : Mahamadou Issoufou est-il en mesure - de passer au-dessus de la barre des 50 % au premier tour de la présidentielle ?
Jusqu’à jeudi, le parti au pouvoir se disait sûr de pouvoir emporter l'élection sans devoir passer par un deuxième tour de scrutin, comme il l’a toujours espéré et martelé.
Mais cela risque de se jouer à quelques milliers de voix près. Le suspense est donc entier à l’heure qu’il est. Des pronostics très contradictoires circulaient ce vendredi matin dans la capitale.
Pour l’opposition en tout cas, pas de doute : selon ses calculs, il y aura forcément un deuxième tour, avec en face du chef de l'Etat, peut-être, l'ancien président de l’Assemblée nationale Hama Amadou.
La Céni présente ses excuses
Ce contexte d’incertitude et d’attente alimente les doutes chez les opposants de la Coalition pour l'alternance (Copa 2016), une alliance de quatre partis.
Ces derniers s’en sont pris, jeudi encore, à la Commission électorale qui, disent-ils, transmet des résultats fictifs.
Ces reproches sont inacceptables, réagit-on du côté de la Céni. La Commission électorale assure qu’il ne peut y avoir de falsification des chiffres lors de la transmission des procès verbaux.
Mais la Céni a présenté ses excuses, jeudi sur son site internet, pour les insuffisances constatées lors du lancement des opérations électorales le week-end dernier.
Source: Rfi.fr
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