Des soldats de l'Amisom sur le site d'un attentat, devant les portes hautement sécurisées de l'aéroport de Mogadiscio, le 3 décembre 2014.
Même si l'Amisom annonce que sa base est sécurisée, au moins deux assaillants se sont réfugiés dans une zone sensible, où se trouvent notamment des stocks d'essence et de combustible. La force de l'Union africaine a craint que les infiltrés soient équipés de ceintures d'explosifs.
Des combats ont éclaté. Au moins cinq membres du commando ont été tués, a expliqué dans l'après-midi le colonel Ali Houmed, porte-parole de l'Amisom. Deux avaient disparu un temps jusqu'à ce qu'ils soient localisés et encerclés. « La situation est totalement sous contrôle », a affirmé la force africaine sur son compte Twitter à 14h30 (TU). Un nouveau bilan donné vers 19h15 (TU) faisait état de trois soldats et un civil tués.
L'Amisom reconnaît que cet assaut de Noël a pris tout le monde par surprise. Ces hommes équipés de kalachnikov, lance-roquettes et mortiers, sont parvenus à entrer dans son quartier général. Une infiltration « incognito », explique sans plus de précision Paddy Ankunda, le porte-parole de l'armée ougandaise chargée de surveiller la base.
De possibles complicités au plus haut niveau
En tout cas, que des hommes si bien armés soient parvenus aussi loin, « ce n'est pas normal », explique le colonel Houmed, ajoutant que les contrôles vont devoir être renforcés.
Cet assaut prouve une fois de plus que les islamistes sont capables d'atteindre les endroits les plus stratégiques de la capitale. Et ce même si les shebabs ont été chassés de Mogadiscio.
En février dernier par exemple, ils avaient fait exploser une voiture piégée en bordure du complexe de l'aéroport dont on parle aujourd'hui. Quelques jours plus tard, neuf assaillants avaient pénétré dans la Villa Somalia, le palais présidentiel. Le centre antiterroriste de Westpoint avait alors estimé qu'un réseau clandestin shebab disposait d'agents partout, y compris au plus haut niveau du gouvernement. Pas étonnant qu'à propos de l'attaque d'aujourd'hui, le colonel Houmed n'exclue pas des complicités internes.
Des combats ont éclaté. Au moins cinq membres du commando ont été tués, a expliqué dans l'après-midi le colonel Ali Houmed, porte-parole de l'Amisom. Deux avaient disparu un temps jusqu'à ce qu'ils soient localisés et encerclés. « La situation est totalement sous contrôle », a affirmé la force africaine sur son compte Twitter à 14h30 (TU). Un nouveau bilan donné vers 19h15 (TU) faisait état de trois soldats et un civil tués.
L'Amisom reconnaît que cet assaut de Noël a pris tout le monde par surprise. Ces hommes équipés de kalachnikov, lance-roquettes et mortiers, sont parvenus à entrer dans son quartier général. Une infiltration « incognito », explique sans plus de précision Paddy Ankunda, le porte-parole de l'armée ougandaise chargée de surveiller la base.
De possibles complicités au plus haut niveau
En tout cas, que des hommes si bien armés soient parvenus aussi loin, « ce n'est pas normal », explique le colonel Houmed, ajoutant que les contrôles vont devoir être renforcés.
Cet assaut prouve une fois de plus que les islamistes sont capables d'atteindre les endroits les plus stratégiques de la capitale. Et ce même si les shebabs ont été chassés de Mogadiscio.
En février dernier par exemple, ils avaient fait exploser une voiture piégée en bordure du complexe de l'aéroport dont on parle aujourd'hui. Quelques jours plus tard, neuf assaillants avaient pénétré dans la Villa Somalia, le palais présidentiel. Le centre antiterroriste de Westpoint avait alors estimé qu'un réseau clandestin shebab disposait d'agents partout, y compris au plus haut niveau du gouvernement. Pas étonnant qu'à propos de l'attaque d'aujourd'hui, le colonel Houmed n'exclue pas des complicités internes.
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