Nombreux sont les magistrats de ce pays qui ont refusé hier de signer les autorisations de sortie des prisonnières de leur lieu de détention. Malgré tout, les autorités, déterminées à sortir des dernières pour les besoins de la célébration de la journée « Prison sans femme », ont décidé de satisfaire le désir du Président de la République.
Selon le journal « Le Quotidien », certains régisseurs de prison ont appelé les juges d’instruction et les juges d’application des peines pour leur faire comprendre que malgré leur refus d’autoriser la sortie des prisonnières, la hiérarchie leur a intimé l’ordre de les sortir.
Cet acte serait la goulette de trop pour la vase. Certains juges se sont mis à crier l’humiliation de la Magistrature, en ce sens qu’elle a pris des décisions et a constaté qu’on les a passées outre. « Ce qui d’ailleurs constitue une forfaiture ».
Par ailleurs, plusieurs magistrats ont interpelé la Magistrature et l’Union des magistrats sénégalais (Ums) sur cet état de fait. Joint par téléphone par le journal « Le Quotidien », le président de l’Ums, Abdoul Aziz Seck, semble aller dans le même sens que ses collègues. « Les magistrats ont fait leur travail. Les autorités ont pris leurs responsabilités, chacun prendra les siennes », affirme le président de l’Ums.
Selon le journal « Le Quotidien », certains régisseurs de prison ont appelé les juges d’instruction et les juges d’application des peines pour leur faire comprendre que malgré leur refus d’autoriser la sortie des prisonnières, la hiérarchie leur a intimé l’ordre de les sortir.
Cet acte serait la goulette de trop pour la vase. Certains juges se sont mis à crier l’humiliation de la Magistrature, en ce sens qu’elle a pris des décisions et a constaté qu’on les a passées outre. « Ce qui d’ailleurs constitue une forfaiture ».
Par ailleurs, plusieurs magistrats ont interpelé la Magistrature et l’Union des magistrats sénégalais (Ums) sur cet état de fait. Joint par téléphone par le journal « Le Quotidien », le président de l’Ums, Abdoul Aziz Seck, semble aller dans le même sens que ses collègues. « Les magistrats ont fait leur travail. Les autorités ont pris leurs responsabilités, chacun prendra les siennes », affirme le président de l’Ums.
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