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Maltraitance des enfants à Guédiawaye : Les cinq communes mettent en synergie leur force



Maltraitance des enfants à Guédiawaye : Les cinq communes mettent en synergie leur force
Ce sont les cinq communes du département de Guédiawaye qui ont donné leur parole. Un seul objectif, lutter contre la maltraitance des enfants dans la banlieue. Une caravane en ce sens, a été organisée pour sensibiliser les parents, bref les populations. Il ne se passe pas un jour sans que l'on fasse état de viol surmineurdans la banlieue. De même, la recrudescence des actes de viols et de violence sur les mineurs ont poussé les acteurs dont Enda Jeunesse action, Unicef à lancer un "projet de protection des enfants" dans le département. Dénommé " Niongal", la caravane de sensibilisation compte mettre l'accent sur la lutte contre les viols et la maltraitance des enfants.  Partant de la mairie de la ville dudit département, le convoi a sillonné les artères pour aller dans chaque commune. Et partout, la parole est unique. "Il nous faut tous  impliquer pour mettre à terme les cas de viols dans le département. Les femmes ont un rôle à jouer et pour cela, elles pourront dénoncer les Tonton saï saï et autres pervers", lance le maire de la ville de Ndiarem Limamoulaye, Ibrahima Ndiaye. Même son de cloche pour Aïda Sow Diawara de Golf Sud qui selon elle, "les enfants ne doivent plus errer dans les rues et ils sont la cible des pervers". Fulbert Gomis, animateur à Enda Jeunesse action pense qu’ "il faut protéger les enfants et au sens large. "Ce sera une protection intégrale. Que les mairies mettent en place des comités de vigilance afin de dénoncer les responsables et de lutter contre ce mutisme. Et si nos enfants n’en sont pas protéger, quel sera l'avenir de notre pays" s'interroge-t-il. Pour Mme Khady Diène membre du conseil économique et social, par ailleurs présidente du conseil consultatif des femmes du département, il faut échanger avec les enfants car ceci est important. "On  se rend compte qu'il y beaucoup de talibés et d'enfants de la rue. Ils sont exposés et méritent d'être aidés", tonne-t-elle. Le préfet Tidiane Diouf n'a pas manqué de dire que "la protection des enfants est une compétence transférée. Et il leur revient d'être plus attentionnés et redoubler d'effort pour leur avenir".


 
Abdoul K. Diop (Correspondant dans la banlieue)
 

Abdou K. Diop (Correspondant dans la banlieue)

Samedi 19 Novembre 2011 - 14:03


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