
Après le non lieu prononcé en 2006 dans l’affaire Norbert Zongo - , le collectif des organisations en lutte contre l’impunité mène le combat pour la réouverture du dossier. C’est ainsi qu’il a saisi la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples. « La Cour ne juge pas les individus, la cour juge les Etats, explique Chrysogone Zougmoré, le président du collectif. Et nous, ce qui nous intéresse en premier lieu, c’est de savoir quels sont les individus qui ont commandité ce crime et qui ont exécuté Norbert Zongo et ses trois compagnons. La lutte va se poursuivre quel que soit le verdict livré par la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples ».
Pour le président du Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples, l’essentiel, c’est la réouverture du dossier et les élèves et étudiants présents au rassemblement entendent poursuivre la lutte. « Nous nous mobilisons pour la justice parce que c’est avant tout un citoyen burkinabé, comme nous autres, et tout citoyen abattu de la sorte a droit à vérité et justice » déclare l’un. « Ce 15ème anniversaire, c’est aussi pour interpeler les commanditaires, [dire] que nous sommes plus que jamais mobilisés, explique un autre jeune… tant qu’il n’y a pas de justice nous seront mobilisés et ce, jusqu’à ce que justice soit rendue ».
Interpellé sur le dossier Norbert Zongo au cours de sa conférence de presse, le président Blaise Compaoré a dit ne pas pouvoir faire grand-chose dans cette affaire au regard de la séparation des pouvoirs et de l’indépendance de la justice.
Source : Rfi.fr
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