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Kenya : retour au calme après une présidence tendue

Le Kenya commence la semaine avec un nouveau président, Uhuru Kenyatta, inculpé par la Cour pénale internationale. Son opposant Raila Odinga va cependant déposer un recours devant la Cour suprême. Dans le pays, le calme prévaut.



Dans un restaurant de quartier, les clients avaint les yeux rivés sur la télévision qui égrènaient les résultats, le 9 mars.
Dans un restaurant de quartier, les clients avaint les yeux rivés sur la télévision qui égrènaient les résultats, le 9 mars.
L’élection aura duré une semaine, une semaine durant laquelle le pays est resté en suspens en attendant les résultats. Ceux ci ont donné Uhuru Kenyatta gagnant avec 50,07 % des voix après un dépouillement manuel qui a connu beaucoup de retards. Samedi 9 mars, l’opposant Raila Odinga a affirmé qu’il allait déposer un recours devant la Cour suprême.
Pour lui, des fraudes ont émaillé le dépouillement, il évoque de nombreux cas où les agents de sa coalition n’ont pas pu entrer dans les centres de comptages, et des bureaux où le nombre de votants est plus élevé que le nombre de personnes enregistrées. Il a bien précisé cependant qu’il n’appelait pas à des manifestations, une précision qui semble avoir été écoutée.
Malgré quelques débuts de tension samedi, le calme a prévalu dans tout le pays. Tous les autres candidats à la présidentielle ont concédé la défaite. Et parmi les commentateurs, il y a les « pour » et les « contre » concernant la démarche de Raila Odinga. Ceux qui veulent qu’on tourne la page des élections et ceux qui veulent que la vérité soit faite sur les zones d’ombre du dépouillement, notamment pourquoi le système électronique n’a pas fonctionné. Pourquoi également a t-il systématiquement multiplié par huit le nombre des bulletins nuls et pas ceux des candidats.

Source : Rfi.fr

Dépéche

Lundi 11 Mars 2013 - 10:00


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