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Nigeria : première visite du président dans le nord-est du pays

La question de l’insécurité dans le nord-est du Nigeria est-elle devenue une préoccupation des autorités fédérales ? Le président nigérian Goodluck Jonathan a en tout cas cherché à calmer les critiques. Pour la première fois depuis son élection, il s’est rendu, le jeudi 7 mars 2013, dans la région, particulièrement touchée par les violences du groupe islamiste Boko Haram.



Le président du Nigeria, Goodluck Jonathan (centre) arrive pour une visite dans l’Etat de Borno au nord-est du pays, le 7 mars 2013.
Le président du Nigeria, Goodluck Jonathan (centre) arrive pour une visite dans l’Etat de Borno au nord-est du pays, le 7 mars 2013.
Des soldats postés le long des rues, une circulation quasiment réduite à néant... c’est sous très haute sécurité que le président nigérian Goodluck Jonathan a foulé ce jeudi 7 mars le sol de Maiduguri, capitale de l'Etat de Borno, fief de Boko Haram, avant de se rendre en hélicoptère dans la ville voisine de Damaturu.
Il s'agit de la première visite du chef de l’Etat dans le nord-est du pays depuis son élection en mai 2011 ; elle intervient après de nombreuses pressions politiques. La semaine dernière, un groupe de gouverneurs de l’opposition s’était rendu à Maiduguri. Il y a quelques jours, c’est le sultan de Sokoto, un des plus importants leaders religieux qui s’est emparé de la question de l’insécurité dans la région. Il a notamment suggéré aux autorités d’offrir une amnistie à la secte islamiste de Boko Haram, identique à celle donnée aux militants du Delta du Niger en 2009.
« On ne peut pas déclarer l’amnistie à des fantômes », a rétorqué le chef de l’Etat dans un discours prononcé devant des politiciens et des dignitaires à Damaturu et retransmis en direct à télévision nationale. Le président nigérian a dit ne pas rejeter tout accord d’amnistie dans le futur, mais il a considéré qu’il était impossible de négocier avec Boko Haram car l’identité de ses membres et de ses revendications restent floues. L’idée d’une amnistie est régulièrement évoquée par la classe politique depuis un an, mais le mouvement fondamentaliste a toujours rejeté jusqu'à présent la perspective de négociations.

Source : Rfi.fr

Dépéche

Vendredi 8 Mars 2013 - 10:40


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