La tension a baissé à Kinshasa en cette fin de journée, mais la capitale reste marquée par les violences du matin. Les barrages de police ont beau avoir été levés dès le début d'après-midi, il n'y a presque aucune circulation dans le centre-ville.
D’après plusieurs sources, deux personnes ont perdu la vie lors de la répression de ces marches organisées à l’appel du CLC. A Kinshasa, dans certains quartiers, les manifestants ont été dispersés à coup de gaz lacrymogènes et tir de balles, selon des témoins, notamment à Saint-Benoît de Lemba où le premier mort a été signalé. Plusieurs blessés seraient également à déplorer.
Willy a mal. Il n’arrive pas à parler. Il a reçu une balle à la jambe à environ 200 mètres de la paroisse Saint-François Xavier de Masina, où il tentait de manifester avec d’autres fidèles catholiques. A l’Hôpital Saint-Joseph de Limete où il a été acheminé, l'équipe médicale est inquiète. Willy risque de perdre sa jambe droite.
Une seconde personne est décédée des suites de ses blessures après des échauffourées à Mbadanka entre les forces de l’ordre et les manifestants. Des maisons qui appartiendraient à des policiers auraient également été incendiées par des manifestants en colère.
Il y a eu aussi deux blessés graves à Kisangani où l’armée et la police ont fait usage de balles réelles, de gaz lacrymogènes et de bâtons. Trois prêtres, qui conduisaient une marche avec les fidèles de la paroisse Saint Pierre de Wagenia, dans l'est de la ville, ont quant à eux été interpellés.
A Mbuji-Mayi, l’abbé Théodore Kanyiki de la paroisse Saint-Achille et ses paroissiens ont été molestés par des policiers. A Lubumbashi, la marche a tout simplement été étouffée, mais des manifestants en colère ont mis le feu à un camion-remorque.
Dans cette ville, tout comme à Goma, Bukavu, Kananga et Kikwit, les forces de l’ordre étaient massivement déployées pour empêcher les manifestations.
A Béni, des militants des mouvements citoyens ont été interpellés dans la matinée avant d’être relâchés l’après-midi.
Rfi
D’après plusieurs sources, deux personnes ont perdu la vie lors de la répression de ces marches organisées à l’appel du CLC. A Kinshasa, dans certains quartiers, les manifestants ont été dispersés à coup de gaz lacrymogènes et tir de balles, selon des témoins, notamment à Saint-Benoît de Lemba où le premier mort a été signalé. Plusieurs blessés seraient également à déplorer.
Willy a mal. Il n’arrive pas à parler. Il a reçu une balle à la jambe à environ 200 mètres de la paroisse Saint-François Xavier de Masina, où il tentait de manifester avec d’autres fidèles catholiques. A l’Hôpital Saint-Joseph de Limete où il a été acheminé, l'équipe médicale est inquiète. Willy risque de perdre sa jambe droite.
Une seconde personne est décédée des suites de ses blessures après des échauffourées à Mbadanka entre les forces de l’ordre et les manifestants. Des maisons qui appartiendraient à des policiers auraient également été incendiées par des manifestants en colère.
Il y a eu aussi deux blessés graves à Kisangani où l’armée et la police ont fait usage de balles réelles, de gaz lacrymogènes et de bâtons. Trois prêtres, qui conduisaient une marche avec les fidèles de la paroisse Saint Pierre de Wagenia, dans l'est de la ville, ont quant à eux été interpellés.
A Mbuji-Mayi, l’abbé Théodore Kanyiki de la paroisse Saint-Achille et ses paroissiens ont été molestés par des policiers. A Lubumbashi, la marche a tout simplement été étouffée, mais des manifestants en colère ont mis le feu à un camion-remorque.
Dans cette ville, tout comme à Goma, Bukavu, Kananga et Kikwit, les forces de l’ordre étaient massivement déployées pour empêcher les manifestations.
A Béni, des militants des mouvements citoyens ont été interpellés dans la matinée avant d’être relâchés l’après-midi.
Rfi
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