
Jacob Zuma a annoncé une seconde phase de transformations économiques et sociales, dans un pays où les inégalités sont parmi les plus fortes du monde et où le chômage touche 25% de la population. La pauvreté a reculé depuis la fin de l'apartheid, mais la majorité noire juge les progrès trop lents.
Il faudrait à l'Afrique du Sud une croissance de 6 à 7% par an pour faire reculer le chômage. Or les prévisions revues à la baisse par la Banque centrale ne tablent que sur à peine plus de 2% cette année, en raison des troubles sociaux dans le secteur des mines.
On prête donc à Jacob Zuma la volonté d'une intervention plus forte de l'Etat dans l'économie afin de transférer davantage de terres aux populations pauvres, mais aussi de créer le plus possible d'emplois dans l'industrie. Mais l'Afrique du Sud, qui dépend beaucoup des flux de capitaux étrangers, pâtit d'une pénurie de main-d'oeuvre qualifiée et de la faiblesse de ses infrastructures de transport et d'énergie. Par ailleurs la population, qui s'impatiente, a déjà entendu à plusieurs reprises des promesses du même genre.
Source : Rfi.fr
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