Cela fait un peu plus d’un an que la tension entre le gouvernement et les ex-rebelles de la Renamo, devenu le principal parti d’opposition, s’accentue. Des anciens du mouvement ont regagné le maquis et des accrochages entre l’armée et les ex-rebelles se sont multipliés.
Rappelons qu’il y a deux semaines, l’armée a lancé un assaut à l’arme lourde sur le quartier général de la Renamo, forçant son leader Afonso Dhlakama à s’enfuir. Depuis, celui-ci n’a pas donné signe de vie.
Les relations sont donc rompues, la Renamo accuse le gouvernement de vouloir assassiner son leader et menace d’empêcher la tenue d’élections locales prévues dans quinze jours. La Renamo est devenue un parti d’opposition après 16 ans de guerre civile, mais depuis n’a cessé de perdre du terrain politiquement.
Le mouvement demande plus de participation dans la vie politique et une plus grande représentation au sein de la Commission électorale. L’ancienne rébellion ne rassemblerait plus que quelque 400 vétérans et a perdu ses principaux soutiens extérieurs, notamment l’Afrique du Sud. Cette semaine Pretoria a d’ailleurs fait part de son inquiétude face à une reprise de la violence.
Source : Rfio.fr
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