Dans son intervention, le magistrat Ibrahima Hamidou Déme a fait savoir que sa position résulte d’un constat.
«J’ai eu l’honneur de représenter mes collègues, les magistrats au niveau du Conseil supérieur de la Magistrature qui est l’instance proportionnelle chargé de garantir l’indépendance de la magistrature, pendant sept (7) mois. Malheureusement, je me suis rendu compte que cette instance ne fonctionnait pas convenablement. C’est pourquoi, j’ai décidé de rendre les tabliers, de démissionner de cette instance après avoir informé les magistrats parce que je n’ai pas été nommé, j’ai été élu par les magistrats pour les représenter au niveau de cette instance. C’est à eux que je devais informer de ma décision, avant d’informer le président de la République», explique-t-il.
Poursuivant, il ajoute avoir fait ce qu'il pense «conforme à la loi». «C’est conforme à l’esprit que j’ai de la démocratie. Une instance qui ne fonctionne pas du tout, je ne peux pas y rester. Alors que tout est fait pour la dépouiller de ses prérogatives», s'insurge-t-il.
Le magistrat démissionnaire qui entend «apporter un déclic», d'avouer: «C’est moi-même qui ai décidé de rendre publique cette lettre. C’est pour alerter l’opinion publique».
«La Justice est rendue au nom du peuple et ce peuple doit être au courant de la manière dont les choses se passent au niveau de l’instance qui est chargé de garantir cette indépendance. Si cette instance ne marche pas, il sera difficile d’avoir cette indépendance de la justice. Je pense que le peuple a le droit d’être informé», clôt Ibrahima Hamidou Dème.
«J’ai eu l’honneur de représenter mes collègues, les magistrats au niveau du Conseil supérieur de la Magistrature qui est l’instance proportionnelle chargé de garantir l’indépendance de la magistrature, pendant sept (7) mois. Malheureusement, je me suis rendu compte que cette instance ne fonctionnait pas convenablement. C’est pourquoi, j’ai décidé de rendre les tabliers, de démissionner de cette instance après avoir informé les magistrats parce que je n’ai pas été nommé, j’ai été élu par les magistrats pour les représenter au niveau de cette instance. C’est à eux que je devais informer de ma décision, avant d’informer le président de la République», explique-t-il.
Poursuivant, il ajoute avoir fait ce qu'il pense «conforme à la loi». «C’est conforme à l’esprit que j’ai de la démocratie. Une instance qui ne fonctionne pas du tout, je ne peux pas y rester. Alors que tout est fait pour la dépouiller de ses prérogatives», s'insurge-t-il.
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