D'après plusieurs sources, les pertes humaines seraient en effet très lourdes : quelque 200 combattants du groupe extrémiste auraient été tués selon des sources sécuritaires tchadiennes, et parmi les soldats tchadiens on compterait 10 tués et 20 blessés. Une autre source hospitalière mentionne 33 militaires blessés.
Pour l'heure, il n’y a aucune réaction du gouvernement tchadien et aucune déclaration du gouvernement ni de l'armée du Niger, dont c'est la première incursion en territoire nigérian.
D'autres sources disent que la zone avait été minée et qu'il a fallu plusieurs heures à la force mixte pour neutraliser les explosifs. Les journalistes de la radio nigérienne privéeAnfani, qui est basée côté nigérien de la frontière, disent avoir vu 200 véhicules militaires entrer au Nigeria en convoi, dimanche. Des tout-terrains équipés de mitrailleuses, des chars, des citernes d'eau, des camions logistiques, etc.
Boko Haram s'était emparé de la ville de Damasak le 24 novembre dernier, tuant une cinquantaine de personnes et poussant 3 000 autres à fuir, selon le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés. Les combattants de Boko Haram avaient alors infiltré la ville en se déguisant en commerçants, dissimulant leurs armes dans des cartons de marchandises. Les soldats nigérians s'étaient enfuis au Niger voisin avec une partie de la population.
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