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Poursuivi pour actes contre-nature, le maître coranique risque 10 ans de geôle

Le Tribunal des flagrants délits de Dakar a, avant-hier, mercredi, jugé une incroyable histoire d’acte contre-nature et de pédophilie sur un mineur de 11 ans.



L’histoire est incroyable. C’est au quartier de Keur Massar, quelle s’est déroulée. L’auteur principale, au banc des accusés, M. Kébé a narré comment il est, sans le vouloir, devenu zoophile doublé d’un pédophile. Il est attiré par les animaux et les petits garçons.
 
Accusé d’acte contre-nature et de pédophilie sur un garçon de 11 ans, le bonhomme de 26 ans, maître coranique de son état, a raconté son malheur. Cette malédiction qui risque de lui couter 10 ans de sa vie si jamais le tribunal suit le réquisitoire du Procureur Seydina Omar Diallo qui a demandé à ce qu’il soit condamné à cette peine.  
 
Marié et père d’un enfant, M. Kébé n’a pas cherché à nier les faits qui lui sont reprochés. Il a déclaré que tout est parti d’un problème qu’il a eu avec un homme qui lui devait de l’argent. Il a «tout fait pour entrer en possession de ses fonds, en vain ». Finalement, les deux parties se sont violemment disputées. Son protagoniste, en colère, lui a promis de lui faire payer l’affront de lui avoir demandé publiquement son argent. « Lo guiss rek mane la (je serai responsable de tes malheurs) », m’a-t-il craché. « Ma femme ne me satisfaisait plus. Je ne ressentais plus rien pour elle… ». Alors qu’il perd sa vigueur  s’il est avec sa femme, M. Kébé la retrouve quand il voit certaines bêtes. « Dès que je voyais une brebis ou une chèvre, j’étais en érection et faisait tout pour m’accoupler avec ces bêtes », avoue t-il à la barre.  
 
Mais « ce maraboutage » n’a pas, poursuit-il fait de lui un simple zoophile. Son protagoniste aurait rendu le fruit  de la vengeance encore plus amer. Car si M. Kébé ne trouvait pas d’animaux, il se tournait vers les petits garçons. « Le pire dans son histoire est qu’il ne pouvait pas résister », dit-il. C’est ce qui là poussé à abuser du petit I. N. élève à l’internat  franco-arabe où le prévenu donne des cours.
 
Le petit à raconté comment à chaque fois qu’il se réveille, il découvre que son pantalon est mouillé, informe le journal « L’Observateur ». Malgré tout, le Procureur a requis 10 ans de prison ferme à son encontre. Délibéré le 10 décembre 2013.    


Vendredi 6 Décembre 2013 - 13:05


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