Le président ougandais a décidé de passer à l'action. Fin janvier 2015, au prochain sommet de l'Union africaine (UA), il déposera une motion pour que tous les Etats africains se retirent de la Cour pénale internationale (CPI). L'argument avancé par Yoweri Mueveni pour expliquer ce changement de cap est la partialité de la Cour, qui a selon lui été utilisée par les Occidentaux comme un « outil » pour « viser » l'Afrique, et même pour « pour déstabiliser les Etats africains », ajoute-t-il. Et de prendre en exemple le cas du président du Kenya Uhuru Kenyatta, poursuivi alors qu'il était en poste, et finalement libéré de toute procédure le 5 décembre.
Yoweri Mueveni y voit le signe d'une forme d'irresponsabilité de la CPI. Mais le président ougandais n'est pas le premier à fustiger la Cour pénale internationale. Il est déjà arrivé que l'Union africaine accuse la CPI de « racisme ». Il y a un an, l'UA avait même demandé officiellement une suspension du procès des deux dirigeants kényans poursuivis, requête finalement rejetée par les Nations unies. Le continent reste cependant divisé sur le sujet. Les débats au sein de l'Union africaine l'ont déjà montré, et rien ne dit que les 34 Etats d'Afrique qui ont soutenu la création de la CPI soient prêts à faire front commun contre l'institution internationale.
-
Guinée-Bissau: le chef des observateurs de l'UA appelle à publier les résultats des élections
-
Burkina Faso: la junte du capitaine Ibrahim Traoré décide de rétablir la peine de mort
-
Guinée-Bissau: la junte au pouvoir installe un Conseil national de transition
-
Mali: l'imam Dicko prend la tête d'une nouvelle coalition d'opposition non violente et clandestine
-
Corruption, fraude, violences... l'unité militaire britannique au Kenya dénoncée par le Parlement du pays




Guinée-Bissau: le chef des observateurs de l'UA appelle à publier les résultats des élections


