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Tunisie: le sud du pays paralysé par un vaste mouvement de grève

En Tunisie, un mouvement de grève a bloqué l'essentiel des administrations et des services publics du sud du pays ce mardi 10 février. Des heurts entre policiers et manifestants le week-end dernier, qui ont fait un mort, ont poussé les principaux syndicats à initier cette grève. Ces affrontements ont été causés par des saisies d'essence de contrebande dans cette zone frontalière avec la Libye.



Les forces de l'ordre tunisiennes sécurisent le sud du pays, à la frontière libyenne, où ont éclaté des heurts entre la police et des manifestants provoquant ce mouvement de grève, ici le 9 février 2015. REUTERS/Stringer
Les forces de l'ordre tunisiennes sécurisent le sud du pays, à la frontière libyenne, où ont éclaté des heurts entre la police et des manifestants provoquant ce mouvement de grève, ici le 9 février 2015. REUTERS/Stringer

Le mouvement de grève a été largement suivi dans les localités du sud du pays, selon la Confédération générale tunisienne du travail. Les services de transport n'étaient pas disponibles et les commerces étaient fermés, assure cette organisation. Seuls les hôpitaux et les pharmacies restaient ouverts.

Cette grève permet à la population de protester contre l'emploi d'armes envers les citoyens lors des divers mouvements ou manifestations, fréquents dans cette zone frontalière avec la Libye. Les grévistes réclament une enquête sur les événements qui ont débouché sur le décès d'une personne civile le week-end dernier.

Autre revendication : les syndicats demandent la suppression d'une taxe de passage évaluée à près de 30 dinars (environ 13 euros). « Or, souligne un syndicaliste joint par RFI,les commerçants du sud du pays passent plusieurs fois par jour le poste frontière, cela représente un poids financier. »

Sur ce point, le gouvernement tunisien  semble vouloir lâcher du leste : « La suppression de cette taxe est à l'étude », assurent les autorités. Toutefois, le gouvernement compte maintenir la vigilance tout en trouvant un équilibre. Le commerce informel coûte chaque année près de 600 millions d'euros à la Tunisie.


Rfi.fr

Mercredi 11 Février 2015 - 11:01


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