Le mois dernier, le M23 avait accusé le gouvernement d’empêcher délibérément environ 500 de ses membres réfugiés en Ouganda et en Afrique du Sud de signer l’acte d’engagement pour bénéficier de l’amnistie. À cette date-là, selon l’ex-rébellion, seulement 31 personnes issues de ses rangs avaient été amnistiées. Mécontentement, rumeur de bruits de bottes, la presse et d’autres analystes ont fait état de la reconstitution du M23 toujours à l’est du pays, au Rwanda et en Ouganda.
Ce mercredi, le gouvernement, comme pour balayer les accusations de mauvaise foi, a bien servi le M23 dans ce cinquième lot de bénéficiaires de l’amnistie du 11 février dernier : sur les 272 noms dévoilés par le porte-parole du gouvernement Lambert Mende, 191 sont des membres de l’ex-rébellion
Mais le gouvernement doit également faire face à d’autres accusations. Même si son porte-parole a rassuré sur la poursuite du traitement des engagements signés à la date du 11 août, des avocats de nombreux candidats en attente dénoncent une politique sélective dans le traitement des dossiers concernant l’amnistie.
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