« Nous voulons réduire les délais d'acquisition des terres » a déclaré la ministre en charge de ces questions, Betty Amongi. L'Ouganda est en pleine campagne de grands travaux. Le gouvernement multiplie la construction de grands axes routiers et prévoit une nouvelle ligne de chemin de fer. Le gouvernement a donc besoin d'accéder à la terre. Une terre qui appartient aux particuliers et non à l'Etat dans ce pays.
Les associations craignent en cas d'amendement de la Constitution que l'Etat abuse de son pouvoir et préviennent de tensions qui pourraient en découler. « Nous souhaitons que la procédure de compensation soit un peu flexible » pour que les Ougandais aient accès plus rapidement aux services publics, tente de rassurer Betty Amongi.
Le gouvernement souhaite donc gagner du temps. Un temps très important surtout dans le cadre de la future production pétrolière en Ouganda. Les travaux du pipeline doivent débuter en janvier prochain et la question foncière pourrait retarder ces travaux. Or la production et l'exportation du pétrole pour 2020 est le pari de ce nouveau mandat du président Museveni.
Source: Rfi.fr
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