Les salles de classes de l’école de Latrikunda ont été réquisitionnées pour l’occasion. Sur les bancs, les futurs assesseurs sont très attentifs à la lecture des règles du bon déroulement de l’élection. Leur formateur, Demba Sallah, leur rappelle régulièrement que ce qui est en jeu est crucial : «Il y a tellement d’enjeux alors nous avons organisé cet entraînement pour qu’ils aient les idées bien claires à propos du processus électoral et des règles. Tout le monde doit savoir ce qu’il a à faire, et doit l’appliquer très exactement ».
Après la matinée théorique, place à la pratique. Et ici, on ne vote pas avec des bulletins, mais avec un système de billes, comme lors de la précédente présidentielle. Derniers conseils du formateur lors de l’installation des bidons qui recevront les votes : « Je vous ai dit qu’il fallait bien montrer au public qu’il n’y a rien à l’intérieur des bidons avant qu’ils soient scellés ! ».
Simulation avec de faux électeurs
Puis vient l’exercice de simulation, avec de faux électeurs. Momodou Jobe, suit toutes les étapes, prêt à les reproduire dans quelques jours : « J’avais envie de participer à cet événement national. Je sais que maintenant j’ai les connaissances techniques pour le faire, donc je n’ai pas peur d’y aller ».
Ahmadou Taal, responsable de la région de Kanifeng, a encore en tête les dernières élections présidentielles, et la contestation du résultat par l’ancien président Yahya Jammeh. Alors il sait que la Commission n’a pas droit à l’erreur : « Les élections, ça peut faire ou défaire un pays.
C’est pourquoi on doit être très prudents. On dit souvent qu’il n’y a pas de deuxième chance lors d’une élection, donc on ne veut pas que les responsables des bureaux se montrent complaisants. A la fin de la journée, on aura le bon résultat ».
Plus de 1 420 bureaux de vote seront ouverts jeudi pour accueillir les électeurs de 8 heures à 17 heures, heure de Banjul.
Après la matinée théorique, place à la pratique. Et ici, on ne vote pas avec des bulletins, mais avec un système de billes, comme lors de la précédente présidentielle. Derniers conseils du formateur lors de l’installation des bidons qui recevront les votes : « Je vous ai dit qu’il fallait bien montrer au public qu’il n’y a rien à l’intérieur des bidons avant qu’ils soient scellés ! ».
Simulation avec de faux électeurs
Puis vient l’exercice de simulation, avec de faux électeurs. Momodou Jobe, suit toutes les étapes, prêt à les reproduire dans quelques jours : « J’avais envie de participer à cet événement national. Je sais que maintenant j’ai les connaissances techniques pour le faire, donc je n’ai pas peur d’y aller ».
Ahmadou Taal, responsable de la région de Kanifeng, a encore en tête les dernières élections présidentielles, et la contestation du résultat par l’ancien président Yahya Jammeh. Alors il sait que la Commission n’a pas droit à l’erreur : « Les élections, ça peut faire ou défaire un pays.
C’est pourquoi on doit être très prudents. On dit souvent qu’il n’y a pas de deuxième chance lors d’une élection, donc on ne veut pas que les responsables des bureaux se montrent complaisants. A la fin de la journée, on aura le bon résultat ».
Plus de 1 420 bureaux de vote seront ouverts jeudi pour accueillir les électeurs de 8 heures à 17 heures, heure de Banjul.
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