L’Association pour le Soutien et la Réinsertion sociale des Détenus (ASRED) rappelle que l’anniversaire d’Ibrahima MBOW, victime de la mutinerie du 20 Septembre sera célébré chez lui à Thiaroye mercredi à partir de 9heures. A cette occasion, ladite association exige que toute la lumière soit faite sur cette tragique affaire.
Par ailleurs, elle attire l'attention de l'opinion nationale et internationale sur le cas des détenus, présumés innocents, incarcérés pour les délits liés au terrorisme.
Ce, pour que «ces Sénégalais emprisonnés pour certains depuis 2010, soit plus de sept ans, voient leurs droits les plus élémentaires, à savoir le droit à un procès équitable être bafoué», lit-on dans un communiqué parvenu à Pressafrik.
L'Asred pointe un doigt accusateur sur "le gouvernement du Sénégal, qui prétend combattre ce fléau en foulant du pied les principes élémentaires des droits humains".
A l'en croire, "le doute si fragile, si léger profitant toujours aux détenus, ces Sénégalais réclament un procès pour laver l'immoral affront que l'Etat du Sénégal est en train de leur faire subir en les accusant, pour certains, à tort. Les exemples les plus patents sont ceux de l'imam Dianko détenu depuis 2010 et de l'imam, Aliou Ndao".
L’Asred dénonce la recrudescence des morts dans les prisons sénégalaises, qui est due en grande partie aux mauvaises conditions de détentions. A cela s'ajoute le manque criard de moyen de l'administration pénitentiaire. Les pénitenciers sont marginalisés et bénéficient de misérables émoluments.
Pire, «sur les 37 prisons que compte le Sénégal, seuls quatre médecins y officient. Au Sénégal plus de 3.000 détenus sont en situation de longues détentions préventives de 06 mois à 12 ans, sans être jugés. Tous ces prisonniers sans jugement sont, dans les faits, victimes de détention arbitraire», informe-t-elle dans le même communiqué.
Par voie de fait, l'ASRED a décidé de lancer une pétition pour que tous ces imams inculpés pour des faits liés au terrorisme soient jugés dans les plus brefs délais mais surtout pour abolir les longues détentions préventives au Sénégal.
«Afin de mettre un terme à ces longues détentions préventives et arbitraires, l’Association pour le soutien et la réinsertion sociale des détenus a décidé de saisir, par correspondance, toutes les représentations diplomatiques accréditées au Sénégal, tous les organismes internationaux des droits de l’homme, le Médiateur de la République et la Cour de justice de la CEDEAO.
L'ASRED lance une demande solennelle au nouveau ministre de la Justice pour qu'il puisse plaider auprès des représentants du peuple le vote d'une loi reconnaissant la liberté de la justice au Sénégal. De même, elle demande solennellement aux députés de la XIIIe législature de voter cette loi tant attendue qui permettra enfin aux magistrats d'élire par vote le procureur de la République.
Par ailleurs, elle attire l'attention de l'opinion nationale et internationale sur le cas des détenus, présumés innocents, incarcérés pour les délits liés au terrorisme.
Ce, pour que «ces Sénégalais emprisonnés pour certains depuis 2010, soit plus de sept ans, voient leurs droits les plus élémentaires, à savoir le droit à un procès équitable être bafoué», lit-on dans un communiqué parvenu à Pressafrik.
L'Asred pointe un doigt accusateur sur "le gouvernement du Sénégal, qui prétend combattre ce fléau en foulant du pied les principes élémentaires des droits humains".
A l'en croire, "le doute si fragile, si léger profitant toujours aux détenus, ces Sénégalais réclament un procès pour laver l'immoral affront que l'Etat du Sénégal est en train de leur faire subir en les accusant, pour certains, à tort. Les exemples les plus patents sont ceux de l'imam Dianko détenu depuis 2010 et de l'imam, Aliou Ndao".
L’Asred dénonce la recrudescence des morts dans les prisons sénégalaises, qui est due en grande partie aux mauvaises conditions de détentions. A cela s'ajoute le manque criard de moyen de l'administration pénitentiaire. Les pénitenciers sont marginalisés et bénéficient de misérables émoluments.
Pire, «sur les 37 prisons que compte le Sénégal, seuls quatre médecins y officient. Au Sénégal plus de 3.000 détenus sont en situation de longues détentions préventives de 06 mois à 12 ans, sans être jugés. Tous ces prisonniers sans jugement sont, dans les faits, victimes de détention arbitraire», informe-t-elle dans le même communiqué.
Par voie de fait, l'ASRED a décidé de lancer une pétition pour que tous ces imams inculpés pour des faits liés au terrorisme soient jugés dans les plus brefs délais mais surtout pour abolir les longues détentions préventives au Sénégal.
«Afin de mettre un terme à ces longues détentions préventives et arbitraires, l’Association pour le soutien et la réinsertion sociale des détenus a décidé de saisir, par correspondance, toutes les représentations diplomatiques accréditées au Sénégal, tous les organismes internationaux des droits de l’homme, le Médiateur de la République et la Cour de justice de la CEDEAO.
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