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​Au Burundi, assassinats en série à la tête de l’armée

Les membres du commando qui ont tué, lundi matin, 25 avril, le général Athanase Kararuza, sa femme et son garde du corps, et grièvement blessé sa fille devant l’école de Bujumbura où il la déposait, étaient de toute évidence des hommes entraînés. Dans une ville quadrillée, où les barrages et contrôles sont omniprésents, une vingtaine d’assaillants étaient en embuscade dans le quartier de Gihosha, avec des armes automatiques et, surtout, des lance-roquettes, désormais outil de base des attaques contre des militaires avec escorte dans les rues de la capitale burundaise.



Les tueurs se sont évanouis dans la nature. La démonstration est à la fois forte et floue. Qui a tué le général Kararuza, ex-commandant du contingent burundais dans la mission de l’Union africaine puis de l’ONU en Centrafrique ? Du côté du pouvoir, on accuse les rebelles de harceler les militaires loyalistes pour les faire basculer dans leur camp. Inversement, dans les milieux proches de l’opposition, on considère qu’il s’agit d’un règlement de comptes entre factions au sein du pouvoir. Hypothèse que la liberté d’action d’un gros commando dans Bujumbura semble défendre.
 
Situation complexe et dangereuse
Alors que se succèdent les assassinats, attaques et enlèvement de militaires, Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies, s’est inquiété de la mort du général Kararuza, dans la mesure où elle « survient dans un contexte où plusieurs tentatives d’assassinat politiquement motivées ont eu lieu au Burundi ces dernières semaines ».


Source: LeMondeAfrique
 
 

Aminata Diouf(stagiaire)

Mercredi 27 Avril 2016 - 10:34


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