Libération a appris de sources autorisées qu’un témoignage poignant accable les frères Diack, Massata et Papa Khalil dans l’affaire de corruption présumée ayant conduit à la double mise en examen de leur père, Lamine Diack, ancien patron de l’IAAF. Cette déposition versée par le Parquet financier dans le dossier en cours d’instruction au Pôle financier de Paris est une pièce maîtresse pour les juges. Il s’agit du témoignage de l’athlète russe Asli Alpte qui affirme avoir été approchée en novembre 2012 par les frères Diack qui disposaient d’un échantillon prouvant qu’elle a été épinglée pour des faits de dopage. Elle ajoute que les Diack lui ont demandé la rondelette somme de 500.000 dollars (298.000.000 F CFA) pour passer sous silence son dossier. Un montant qu’elle a refusé de verser.
C’est ainsi que le dossier de l’ancienne championne du monde sera transmis au comité éthique avant que son titre ne soit retiré en plus de d’une suspension de huit (8) ans. L’autre témoignage recueilli par les juges est celui de l’athlète russe Lilya Shobukhova qui a assuré avoir remis 570.000 dollars (340.000.000 F CFA) à sa fédération pour étouffer son dossier de dopage qui était pendant devant la fédération, soulignent nos confrères. Mais contre toute attente, son « cas » n’a pas été géré. Quand elle a demandé à être remboursé en menaçant de déballer contre le système mis en place, elle recevra un virement venant de Singapour pour le compte de Black tidings qui appartiendrait à Massata Diac. Ce que ce dernier a nié lors d’une récente interview.
C’est ainsi que le dossier de l’ancienne championne du monde sera transmis au comité éthique avant que son titre ne soit retiré en plus de d’une suspension de huit (8) ans. L’autre témoignage recueilli par les juges est celui de l’athlète russe Lilya Shobukhova qui a assuré avoir remis 570.000 dollars (340.000.000 F CFA) à sa fédération pour étouffer son dossier de dopage qui était pendant devant la fédération, soulignent nos confrères. Mais contre toute attente, son « cas » n’a pas été géré. Quand elle a demandé à être remboursé en menaçant de déballer contre le système mis en place, elle recevra un virement venant de Singapour pour le compte de Black tidings qui appartiendrait à Massata Diac. Ce que ce dernier a nié lors d’une récente interview.
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