Depuis la déclaration symbolique d’indépendance des régions Sud-Ouest et Nord-Ouest, la situation ne cesse de s’aggraver, a dénoncé Human Rights Watch à l’ONU.
Il aura fallu trois semaines d’enquête sur le terrain pour aboutir à l’étude la plus complète à ce jour sur la crise au Cameroun anglophone. Sur 64 pages, l’organisation Human Rights Watch (HRW) documente les origines de cette crise et aboutit à la conclusion que le conflit s’est radicalisé faute de réponses politiques adaptées, et qu’il pourrait encore s’aggraver.
Les deux camps, le gouvernement et les séparatistes, se sont rendus coupables d’exactions et de violations graves des droits humains. Des abus qui pourraient néanmoins « être stoppés » selon l’organisation qui présentait son rapport, jeudi 19 juillet, au siège des Nations unies, à New York.
La crise politique, née de la frustration et du ressentiment des populations anglophones vis-à-vis de Yaoundé accusé de délaisser ces régions au profit des zones francophones, majoritaires, s’est transformée, selon l’organisation, à une crise sécuritaire qui a conduit au déplacement de 180 000 personnes depuis décembre 2017.
Il aura fallu trois semaines d’enquête sur le terrain pour aboutir à l’étude la plus complète à ce jour sur la crise au Cameroun anglophone. Sur 64 pages, l’organisation Human Rights Watch (HRW) documente les origines de cette crise et aboutit à la conclusion que le conflit s’est radicalisé faute de réponses politiques adaptées, et qu’il pourrait encore s’aggraver.
Les deux camps, le gouvernement et les séparatistes, se sont rendus coupables d’exactions et de violations graves des droits humains. Des abus qui pourraient néanmoins « être stoppés » selon l’organisation qui présentait son rapport, jeudi 19 juillet, au siège des Nations unies, à New York.
La crise politique, née de la frustration et du ressentiment des populations anglophones vis-à-vis de Yaoundé accusé de délaisser ces régions au profit des zones francophones, majoritaires, s’est transformée, selon l’organisation, à une crise sécuritaire qui a conduit au déplacement de 180 000 personnes depuis décembre 2017.
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