Fin des abus, le bien-être social, violences faites aux femmes et filles, l’accès à l’avortement médicalisé en cas de viol, inceste ou agression sexuelle, le dépénalisation des délits de presse, rien n’était de trop hier pour le Comité Sénégalais des Droits de l’Homme (CSDH), le comité de lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles, l’Association des Juristes Sénégalaises (AJS), pour rappeler à l’ordre le régime Sall en place. Ces organisations de défense n’ont pas raté le 66ème anniversaire de la Déclaration Universelle des droits de l’homme du 10 décembre 1948.
Pour Alioune Tine, président du CSDH : « Nous avons tous le même idéal qui est la fin des abus, des violations et également l’instauration d’un monde nouveau, le bien-être social, la solidarité,…Pour dire tout simplement qu’il nous faut les respecter tous en même temps ». Penda Seck Diouf, président du comité de lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles de marteler: «Nous demandons à l’Etat de traduire la volonté politique en actes concrets en octroyant 1 % du budget national à la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles, nous demandons également à ce qu’il y est un observatoire sur la violence ».
Pas en reste, les juristes sénégalaises par la voix de la présidente de l’AJS, Fatou Kiné Camara, font leur plaidoyer : « Pourquoi on doit accepter que ce soit les femmes d’Afrique qui meurt ». Selon elle, « sauver leur vie, c’est leur donner accès à l’avortement médicalisé dans des conditions sûres ». D’autant plus que, charge-t-elle : «l’Etat du Sénégal a signé et ratifié le protocole de Maputo qui dit qu’en cas d’inceste, de viol, d’agression sexuelle, la victime peut avoir accès à l’avortement médicalisé ».
La dépénalisation des délits de presse était aussi au cœur des débats. Pour Alioune Tine, c’est à la presse de réguler sa profession et non la police.
Pour Alioune Tine, président du CSDH : « Nous avons tous le même idéal qui est la fin des abus, des violations et également l’instauration d’un monde nouveau, le bien-être social, la solidarité,…Pour dire tout simplement qu’il nous faut les respecter tous en même temps ». Penda Seck Diouf, président du comité de lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles de marteler: «Nous demandons à l’Etat de traduire la volonté politique en actes concrets en octroyant 1 % du budget national à la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles, nous demandons également à ce qu’il y est un observatoire sur la violence ».
Pas en reste, les juristes sénégalaises par la voix de la présidente de l’AJS, Fatou Kiné Camara, font leur plaidoyer : « Pourquoi on doit accepter que ce soit les femmes d’Afrique qui meurt ». Selon elle, « sauver leur vie, c’est leur donner accès à l’avortement médicalisé dans des conditions sûres ». D’autant plus que, charge-t-elle : «l’Etat du Sénégal a signé et ratifié le protocole de Maputo qui dit qu’en cas d’inceste, de viol, d’agression sexuelle, la victime peut avoir accès à l’avortement médicalisé ».
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