La situation actuelle marquée par la campagne électorale coïncidant avec la 33éme édition de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN), les mouvements de grève des syndicats d'enseignants, inquiète la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l'éducation (Cosydep). Pour sauver l’année scolaire, l’organisation formule des recommandations, dans un communiqué.
« L’année scolaire 2021-2022 entame son deuxième trimestre, dans un contexte marqué par des événements devenus de véritables centres d’intérêts pour les Sénégalais : la campagne électorale. Elle déroule sa dernière phase, avec une forte présence d’acteurs de l’éducation (ministres, directeurs, responsables d’organisations d’enseignants et d’associations de parents). Il s’y ajoute qu’une grande partie des apprenants constitue des électeurs potentiels », déclare le Directeur exécutif de l’organisation, Cheikh Mbow.
Il poursuit : « la Coupe d’Afrique des Nations de football. Elle exerce une réelle attraction sur les apprenants comme sur les enseignants. Les plans d’actions de syndicats d’enseignants. Ils menacent la continuité des apprentissages avec des débrayages, manifestations de rue et grèves totales ».
Selon la Cosydep, les élections pèsent lourdement sur le secteur éducatif. En effet, explique-t-elle, « elles mobilisent plus de 6 millions d’électeurs dont une bonne partie d’apprenants et d’enseignants mais aussi des milliers d’enseignants sur qui repose le fonctionnement correct des 6 639 lieux de vote. Dès lors, il se pose la question de la nécessité d’un retour sur investissement de la part des élus, pour les 6 millions d’apprenants en quête de perspectives d’avenir ».
Face à cette situation, pour le moins sensible, la COSYDEP estime que « la campagne électorale doit constituer une célébration de la démocratie et un regain d’espoir au lieu d’être vécue avec angoisse à cause de la violence verbale et physique qui caractérise les débats et les manifestations des coalitions ».
Réaffirmant sa forte préoccupation pour la quiétude et la sécurité dans les lieux d’apprentissage, elle invite « les candidats à prendre des engagements documentés, réalistes et sincères face aux questions qui perdurent et qui doivent trouver des solutions ».
Non sans rappeler aux acteurs politiques que « les joutes électorales devraient être des opportunités d’éducation à travers les débats, les manifestations et autres réflexions qui doivent être des occasions d’enseignement à distance pour renforcer la mission d’éducation de l’école ».
Concernant la grève des enseignants et les manifestations d’apprenants, la COSYDEP recommande : « de décrypter et de traiter à temps les alertes et autres menaces, en bannissant toute logique de pourrissement ; de régulariser la situation des 5 000 enseignants nouvellement recrutés ; d’affronter le rapport sur le système de rémunération des agents de l’Etat qui constitue un point déterminant dans la re-motivation des enseignants ; de faire face aux exigences de mise aux normes de l’environnement des apprentissages et à l’effectivité du droit à l’éducation en dépit de l’actualité politique ».
Considérant que l’éducation étant un enjeu à la fois national et local, la Cosydep appelle « l'État central tout comme les collectivités territoriales à s’engager, à investir davantage dans la protection des jeunes apprenants qui représentent l’avenir de notre pays ».
« L’année scolaire 2021-2022 entame son deuxième trimestre, dans un contexte marqué par des événements devenus de véritables centres d’intérêts pour les Sénégalais : la campagne électorale. Elle déroule sa dernière phase, avec une forte présence d’acteurs de l’éducation (ministres, directeurs, responsables d’organisations d’enseignants et d’associations de parents). Il s’y ajoute qu’une grande partie des apprenants constitue des électeurs potentiels », déclare le Directeur exécutif de l’organisation, Cheikh Mbow.
Il poursuit : « la Coupe d’Afrique des Nations de football. Elle exerce une réelle attraction sur les apprenants comme sur les enseignants. Les plans d’actions de syndicats d’enseignants. Ils menacent la continuité des apprentissages avec des débrayages, manifestations de rue et grèves totales ».
Selon la Cosydep, les élections pèsent lourdement sur le secteur éducatif. En effet, explique-t-elle, « elles mobilisent plus de 6 millions d’électeurs dont une bonne partie d’apprenants et d’enseignants mais aussi des milliers d’enseignants sur qui repose le fonctionnement correct des 6 639 lieux de vote. Dès lors, il se pose la question de la nécessité d’un retour sur investissement de la part des élus, pour les 6 millions d’apprenants en quête de perspectives d’avenir ».
Face à cette situation, pour le moins sensible, la COSYDEP estime que « la campagne électorale doit constituer une célébration de la démocratie et un regain d’espoir au lieu d’être vécue avec angoisse à cause de la violence verbale et physique qui caractérise les débats et les manifestations des coalitions ».
Réaffirmant sa forte préoccupation pour la quiétude et la sécurité dans les lieux d’apprentissage, elle invite « les candidats à prendre des engagements documentés, réalistes et sincères face aux questions qui perdurent et qui doivent trouver des solutions ».
Non sans rappeler aux acteurs politiques que « les joutes électorales devraient être des opportunités d’éducation à travers les débats, les manifestations et autres réflexions qui doivent être des occasions d’enseignement à distance pour renforcer la mission d’éducation de l’école ».
Concernant la grève des enseignants et les manifestations d’apprenants, la COSYDEP recommande : « de décrypter et de traiter à temps les alertes et autres menaces, en bannissant toute logique de pourrissement ; de régulariser la situation des 5 000 enseignants nouvellement recrutés ; d’affronter le rapport sur le système de rémunération des agents de l’Etat qui constitue un point déterminant dans la re-motivation des enseignants ; de faire face aux exigences de mise aux normes de l’environnement des apprentissages et à l’effectivité du droit à l’éducation en dépit de l’actualité politique ».
Considérant que l’éducation étant un enjeu à la fois national et local, la Cosydep appelle « l'État central tout comme les collectivités territoriales à s’engager, à investir davantage dans la protection des jeunes apprenants qui représentent l’avenir de notre pays ».
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