La Section de recherche de la gendarmerie a démêlé l’affaire de la vidéo partagée sur Youtube sur laquelle on voit une fillette employait des mots orduriers, ponctués d’insultes.
En effet, la violence des termes et l’ignominie du comportement ont soulevé l’indignation des populations. La Cellule d’appui à la protection de l’enfance (CAPE) avait alors décidé de porter plainte contre les auteurs de la vidéo.
Une enquête ouverte a permis d’identifier la fillette sous le nom de S. Mboup, âgée de 5 ans. Les gendarmes ont alors effectué une descente matinale au domicile familial pour procéder à l’interpellation de sa mère A. Diop et de son frère D. Mboup, soupçonnés d’avoir participé à la réalisation de la vidéo mise en cause.
Niant les faits, les mis en cause ont été confondus par la présence du numéro de téléphone identifié comme appartenant à l’un des organisateurs du fameux «tanebëre» parrainé par la fillette. La mère de la jeune S. Mboup s’est résolue à admettre qu’il s’agissait de son fils cadet B. Mboup. Cet aveu conforte les enquêteurs dans leurs convictions car ils avaient déjà ciblé une personne qui apparaissait en arrière fond d’une autre vidéo de la fillette, publiée sur Internet, dont le prénom correspondait exactement à celui de la personne désormais connue. Celui-ci a été facilement localisé et interpellé par la Section de recherches, renseigne «Vox Populi».
Sentant l’étau se resserrer autour d'elle, la famille Mboup a essayé de se décharger sur deux (2) jeunes voisins B. Dioum et K. Fall, présents le fameux jour où la fillette se donnait en spectacle, filmée par les adultes autour d’elle.
Après avoir admis être témoin des faits, B. Dioum a démontré avec force détails que ce sont bien les membres de la famille et K. Fall qui ont, non seulement encouragé et accompagné la fillette dans ses délires, mais ce sont eux qui l’ont filmée et envoyé la vidéo dans les réseaux sociaux. K. Fall, interpellé à Mbour et ramené à Dakar, a reconnu les faits lors de la confrontation en confirmant ces déclarations.
Le témoignage du voisin est alors soumis à la vérité scientifique par l’analyse des téléphones saisis sur les mis en cause. L’expertise technique a démontré que le téléphone du frère qui a filmé les images incriminées.
Une autre vidéo inédite, filmée sous un autre angle et extraite d’un téléphone saisi, montre d’ailleurs la dame, s’esclaffer de rire, jusqu’à tomber de son lit, lorsque la fille a prononcé les injures. D’ailleurs, la mère de S. Mboup a conclu cette pénible prestation, par des chants et des battements de mains pour accompagner sa fille dans des pas de danse sensuels.
Après quatre (4) jours en garde-vue, A. Diop, B. Mboup, D. Mboup et K. Fall ont été déférés devant le Procureur de la République, ce mercredi et placés sous mandat de dépôt.
En effet, la violence des termes et l’ignominie du comportement ont soulevé l’indignation des populations. La Cellule d’appui à la protection de l’enfance (CAPE) avait alors décidé de porter plainte contre les auteurs de la vidéo.
Une enquête ouverte a permis d’identifier la fillette sous le nom de S. Mboup, âgée de 5 ans. Les gendarmes ont alors effectué une descente matinale au domicile familial pour procéder à l’interpellation de sa mère A. Diop et de son frère D. Mboup, soupçonnés d’avoir participé à la réalisation de la vidéo mise en cause.
Niant les faits, les mis en cause ont été confondus par la présence du numéro de téléphone identifié comme appartenant à l’un des organisateurs du fameux «tanebëre» parrainé par la fillette. La mère de la jeune S. Mboup s’est résolue à admettre qu’il s’agissait de son fils cadet B. Mboup. Cet aveu conforte les enquêteurs dans leurs convictions car ils avaient déjà ciblé une personne qui apparaissait en arrière fond d’une autre vidéo de la fillette, publiée sur Internet, dont le prénom correspondait exactement à celui de la personne désormais connue. Celui-ci a été facilement localisé et interpellé par la Section de recherches, renseigne «Vox Populi».
Sentant l’étau se resserrer autour d'elle, la famille Mboup a essayé de se décharger sur deux (2) jeunes voisins B. Dioum et K. Fall, présents le fameux jour où la fillette se donnait en spectacle, filmée par les adultes autour d’elle.
Après avoir admis être témoin des faits, B. Dioum a démontré avec force détails que ce sont bien les membres de la famille et K. Fall qui ont, non seulement encouragé et accompagné la fillette dans ses délires, mais ce sont eux qui l’ont filmée et envoyé la vidéo dans les réseaux sociaux. K. Fall, interpellé à Mbour et ramené à Dakar, a reconnu les faits lors de la confrontation en confirmant ces déclarations.
Le témoignage du voisin est alors soumis à la vérité scientifique par l’analyse des téléphones saisis sur les mis en cause. L’expertise technique a démontré que le téléphone du frère qui a filmé les images incriminées.
Une autre vidéo inédite, filmée sous un autre angle et extraite d’un téléphone saisi, montre d’ailleurs la dame, s’esclaffer de rire, jusqu’à tomber de son lit, lorsque la fille a prononcé les injures. D’ailleurs, la mère de S. Mboup a conclu cette pénible prestation, par des chants et des battements de mains pour accompagner sa fille dans des pas de danse sensuels.
Après quatre (4) jours en garde-vue, A. Diop, B. Mboup, D. Mboup et K. Fall ont été déférés devant le Procureur de la République, ce mercredi et placés sous mandat de dépôt.
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