Le secrétaire général des Nation Unies Ban Ki-moon a appelé dimanche la Gambie à mener une enquête approfondie sur les morts en détention d’un responsable du parti d’opposition Parti démocratique uni (UDP), Solo Sanding, et de deux autres opposants. « M. Ban Ki-moon a appris avec consternation la mort de M. Sanding et les arrestations de dizaines d’opposants au régime jeudi, alors qu’ils participaient à une manifestation pacifique dans la capitale Banjul », a indiqué son porte-parole.
Le leadeur de l’UPD Ousainou Darboe avait confirmé samedi le décès de deux femmes arrêtées après avoir été dans le coma. M. Ban « appelle les autorités à mener une enquête rapide, approfondie et indépendante sur les circonstances qui ont conduit à leur mort alors qu’ils étaient en détention », a repris le porte parole. M. Ban a également rappelé le gouvernement à relâcher « immédiatement et sans condition » les personnes arrêtées, dont Ousainou Darboe, appréhendé lors d’une deuxième vague d’arrestations.
Le président Yaya Jammeh doit « maintenir les droits des Gambiens à la liberté d’expression et à manifester pacifiquement », a-t-il ajouté. Parvenu au pouvoir par un coup d’Etat sans effusion de sang en 1994 puis élu en 1996, et réélu tout les cinq ans depuis, M. Jammeh dirige en autocrate la Gambie.
Le leadeur de l’UPD Ousainou Darboe avait confirmé samedi le décès de deux femmes arrêtées après avoir été dans le coma. M. Ban « appelle les autorités à mener une enquête rapide, approfondie et indépendante sur les circonstances qui ont conduit à leur mort alors qu’ils étaient en détention », a repris le porte parole. M. Ban a également rappelé le gouvernement à relâcher « immédiatement et sans condition » les personnes arrêtées, dont Ousainou Darboe, appréhendé lors d’une deuxième vague d’arrestations.
Le président Yaya Jammeh doit « maintenir les droits des Gambiens à la liberté d’expression et à manifester pacifiquement », a-t-il ajouté. Parvenu au pouvoir par un coup d’Etat sans effusion de sang en 1994 puis élu en 1996, et réélu tout les cinq ans depuis, M. Jammeh dirige en autocrate la Gambie.
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