La Journée mondiale des télécommunications et de la société de l'information célébrée chaque année le 17 Mai, a pour thème en 2016: «L'entreprenariat dans le secteur des TIC au service du progrès social». Par cette initiative, l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) tente de libérer le potentiel des jeunes entrepreneurs dans le secteur des technologies de l'information et de la communication (TIC) pour mettre au point des solutions innovantes et concrètes en vue d'accélérer les progrès sociaux.
«L’entreprenariat social constitue un gage d’efficacité économique au service de l’intérêt général, de la collectivité. En effet, le but d’un entrepreneur social est de participer au progrès social, la rentabilité financière n’étant pas une fin en soi. Aussi, les outils classiques de gestion de projet et les principes entrepreneuriaux utilisés pour créer et gérer une entreprise deviennent-ils des facteurs d’amélioration de la vie sociale. Pendant que l’entrepreneur classique mesure sa performance dans la maximalisation du profit, l’entrepreneur social, lui, se concentre plutôt sur les retombées sociales de son projet. Et la finalité primordiale d’entreprendre pour l’un devient secondaire pour l’autre », lit-on dans le communiqué parvenu à Pressafrik.com.
L’Association Sénégalaise des Utilisateurs des TIC, «ayant, entre autres missions, la promotion d’une industrie des télécommunications responsable et innovante porteuse de progrès social et la sensibilisation des décideurs sur l’importance de l‘entreprenariat social dans le secteur des TIC et des télécoms, réaffirme avec force sa position de veille sociétale. L’enjeu est de créer un véritable écosystème numérique qui puisse permettre l’éclosion et le développement d’entrepreneurs sociaux sénégalais plutôt que de se tourner vers l’étranger pour l’achat de solutions qui ne répondent pas forcément à nos problèmes et surtout à nos intérêts sur le long terme», poursuit le document.
Pour l’Association Sénégalaise des Utilisateurs des TIC, «certes, il y a toute une série d’entreprises qui se battent au jour le jour et beaucoup de jeunes entrepreneurs sociaux qui innovent à la tête de start-up. Toutefois, leurs moyens sont souvent limités et l’Etat ne les accompagne pas suffisamment. Quant aux banques, elles proposent des conditions d’octroi du crédit souvent dissuasives. Comment alors trouver alors les moyens ou de potentiels bailleurs pour financer ma start-up? Telle est l’équation que doit résoudre tout entrepreneur social, notamment dans le domaine des TIC. L’écueil financier est souvent insurmontable. L’écrasante majorité des entrepreneurs sociaux (jeunes ou étudiants) est livrée à elle-même. La seule alternative qui s’offre à ces entrepreneurs sociaux, c’est de recourir le plus souvent à l’autofinancement, sachant que leurs moyens sont souvent très limités».
«L’univers des entreprises évoluant dans les TIC souffre de l’absence d’un modèle économique qui pourrait attirer les bailleurs et les banques. En dehors de la société de Conseil en Technologies de l'Information et de la Communication (CTIC), des initiatives des opérateurs Orange (Prix de l’Entrepreneur Social) et Tigo (Challenge pour l’entreprenariat), ou encore Le Challenge « Startupper de l’Année par Total, l’entreprenariat social poursuit son chemin de croix; le gouvernement brille par son inaction. Certes, il y a eu le Grand Prix pour l’innovation en 2014, organisé par le Fonds de Développement du Service universel des Télécommunications (FDSUT). Mais depuis, aucun accompagnement des entrepreneurs sociaux n’a été noté, malgré les milliards qu’il gère au nom du peuple Sénégal. On est loin de la Côte d’Ivoire où le gouvernement a créé un Fonds doté de 500 millions pour soutenir les entrepreneurs sociaux rien que pour l’année 2016. Aussi, n’est-il pas surprenant que Le Global Entrepreneurship Index (GEI) 2015, qui mesure l’écosystème entrepreneurial dans 130 pays, classe le Sénégal parmi les derniers au monde, loin derrière le Kenyan, l’Ile Maurice, le Rwanda, le Ghana et le Cap Vert », déplore l’association qui est «au regret de constater que l’ARTP sponsorise plus facilement un combat de lutte ou une comédie show à la télévision plutôt qu’un projet d’un jeune entrepreneur social à fort impact social, il y a de quoi désespérer de nos autorités. Et last but not least les fonds du Service universel, qui devaient servir à financer le secteur, continuent d’aller, à 95%, au Fonds de Soutien à l’Energie malgré la baisse substantielle du baril de pétrole. Une telle situation d’abandon des jeunes entrepreneurs sociaux, pour un pays confronté au douloureux problème du chômage des jeunes diplômés, poussant à l’exil les talents les mieux formés, devrait inquiéter plus d’un».
L’Association Sénégalaise des Utilisateurs des TIC (ASUTIC) lance ainsi «un appel au gouvernement de mieux soutenir le secteur privé national afin qu’il puisse contribuer davantage au développement national des TIC».
«L’entreprenariat social constitue un gage d’efficacité économique au service de l’intérêt général, de la collectivité. En effet, le but d’un entrepreneur social est de participer au progrès social, la rentabilité financière n’étant pas une fin en soi. Aussi, les outils classiques de gestion de projet et les principes entrepreneuriaux utilisés pour créer et gérer une entreprise deviennent-ils des facteurs d’amélioration de la vie sociale. Pendant que l’entrepreneur classique mesure sa performance dans la maximalisation du profit, l’entrepreneur social, lui, se concentre plutôt sur les retombées sociales de son projet. Et la finalité primordiale d’entreprendre pour l’un devient secondaire pour l’autre », lit-on dans le communiqué parvenu à Pressafrik.com.
L’Association Sénégalaise des Utilisateurs des TIC, «ayant, entre autres missions, la promotion d’une industrie des télécommunications responsable et innovante porteuse de progrès social et la sensibilisation des décideurs sur l’importance de l‘entreprenariat social dans le secteur des TIC et des télécoms, réaffirme avec force sa position de veille sociétale. L’enjeu est de créer un véritable écosystème numérique qui puisse permettre l’éclosion et le développement d’entrepreneurs sociaux sénégalais plutôt que de se tourner vers l’étranger pour l’achat de solutions qui ne répondent pas forcément à nos problèmes et surtout à nos intérêts sur le long terme», poursuit le document.
Pour l’Association Sénégalaise des Utilisateurs des TIC, «certes, il y a toute une série d’entreprises qui se battent au jour le jour et beaucoup de jeunes entrepreneurs sociaux qui innovent à la tête de start-up. Toutefois, leurs moyens sont souvent limités et l’Etat ne les accompagne pas suffisamment. Quant aux banques, elles proposent des conditions d’octroi du crédit souvent dissuasives. Comment alors trouver alors les moyens ou de potentiels bailleurs pour financer ma start-up? Telle est l’équation que doit résoudre tout entrepreneur social, notamment dans le domaine des TIC. L’écueil financier est souvent insurmontable. L’écrasante majorité des entrepreneurs sociaux (jeunes ou étudiants) est livrée à elle-même. La seule alternative qui s’offre à ces entrepreneurs sociaux, c’est de recourir le plus souvent à l’autofinancement, sachant que leurs moyens sont souvent très limités».
«L’univers des entreprises évoluant dans les TIC souffre de l’absence d’un modèle économique qui pourrait attirer les bailleurs et les banques. En dehors de la société de Conseil en Technologies de l'Information et de la Communication (CTIC), des initiatives des opérateurs Orange (Prix de l’Entrepreneur Social) et Tigo (Challenge pour l’entreprenariat), ou encore Le Challenge « Startupper de l’Année par Total, l’entreprenariat social poursuit son chemin de croix; le gouvernement brille par son inaction. Certes, il y a eu le Grand Prix pour l’innovation en 2014, organisé par le Fonds de Développement du Service universel des Télécommunications (FDSUT). Mais depuis, aucun accompagnement des entrepreneurs sociaux n’a été noté, malgré les milliards qu’il gère au nom du peuple Sénégal. On est loin de la Côte d’Ivoire où le gouvernement a créé un Fonds doté de 500 millions pour soutenir les entrepreneurs sociaux rien que pour l’année 2016. Aussi, n’est-il pas surprenant que Le Global Entrepreneurship Index (GEI) 2015, qui mesure l’écosystème entrepreneurial dans 130 pays, classe le Sénégal parmi les derniers au monde, loin derrière le Kenyan, l’Ile Maurice, le Rwanda, le Ghana et le Cap Vert », déplore l’association qui est «au regret de constater que l’ARTP sponsorise plus facilement un combat de lutte ou une comédie show à la télévision plutôt qu’un projet d’un jeune entrepreneur social à fort impact social, il y a de quoi désespérer de nos autorités. Et last but not least les fonds du Service universel, qui devaient servir à financer le secteur, continuent d’aller, à 95%, au Fonds de Soutien à l’Energie malgré la baisse substantielle du baril de pétrole. Une telle situation d’abandon des jeunes entrepreneurs sociaux, pour un pays confronté au douloureux problème du chômage des jeunes diplômés, poussant à l’exil les talents les mieux formés, devrait inquiéter plus d’un».
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